Les Films du 3 Mars est heureux de participer à la 22e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) avec deux longs métrages projetés en premières canadiennes, en présence des réalisateurs. Avec sa plus récente oeuvre, Jongué, carnet nomade, Carlos Ferrand trace la vie et le legs de l’écrivain et photographe montréalais Serge Emmanuel Jongué à travers des photos et des textes de l’artiste. Pour sa part, Ainsi soient-elles, premier long métrage du cinéaste Maxime Faure, nous fait découvrir un autre visage de l’Église catholique au Québec : celui de huit religieuses féministes prêtes à combattre le patriarcat et les injustices sociales.

JONGUÉ, CARNET NOMADE de Carlos Ferrand – Compétition nationale longs métrages
Un film sur Serge Emmanuel Jongué, photographe-écrivain. Émigré au Québec pour fuir les silences d’une histoire intime et collective peuplée d’ombres et de blessures il a passé sa courte vie à explorer ses multiples origines. La vie de Jongué sera racontée à l’aide de ses propres textes, images, talismans et se déroulera en forme chronologique, de sa naissance à Aix-en-Provence à sa mort prématurée à Montréal.

Projections aux RIDM
Lundi 18 novembre à 18h15 à la Cinémathèque québécoise – Salle Canal D (version française)
Jeudi 21 novembre à 17h45 au Cinéma du Parc – Salle 2 (version anglaise)

Jongué, carnet nomade prendra l’affiche au Québec au printemps 2020.

AINSI SOIENT-ELLES de Maxime Faure – Sélection officielle, Section Panorama / Résistance
Les premières neiges tombent sur le Québec. À l’aube de la disparition de leur petite communauté de religieuses, les Sœurs Auxiliatrices commencent ce qui deviendra le tri d’une vie — une vie de luttes. Ces vaillantes militantes tout-terrain, qui ont foi en Dieu, mais pas en une Église dominée par des hommes, ont derrière elles des années d’engagement pour les droits des femmes, la justice sociale et la solidarité internationale. Un précieux matrimoine, en somme, que se préparent à léguer Gisèle, Marie-Paule, Nicole, Suzanne et leurs sœurs. Entre appréhension de la mort, francs éclats de rires et repas arrosés, ces femmes, dignes et libres, vivent profondément le sens de la sororité. Jusqu’au bout.

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