Le 39e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue vient de se terminer. La cérémonie de clôture a été présentée sur la page Facebook du Festival, afin que toutes et tous puissent la regarder en toute sécurité, dans le confort de leur foyer.

LES LAURÉATS
GRAND PRIX HYDRO-QUÉBEC
Comme à chaque année, le GRAND PRIX HYDRO-QUÉBEC a été décerné par le vote du public. Petite nouveauté cette année, le public était invité à voter électroniquement pour leur film préféré, une initiative qui a récolté beaucoup de bons commentaires.

Elles et ils ont donc élu La odisea de los Giles, de Sebastián Borensztein, comme grand gagnant du GRAND PRIX HYDRO-QUÉBEC.

À l’époque du célèbre Corralito argentin, en 2001, le grand désastre financier frappe. Après s’être aperçus que leur gérant de banque et un avocat corrompu leur avaient tout volé, quelques voisins d’une petite ville se regroupent pour tenter de retrouver l’argent perdu en achetant des silos abandonnés. Rien ne se passe comme prévu.

Les cinéphiles ont particulièrement apprécié l’humour du scénario, les personnages plus attachants les uns que les autres et l’originalité de l’histoire.

PRIX ANIMÉ TVA ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
Dans la même lignée, le PRIX ANIMÉ TVA ABITIBI-TÉMISCAMINGUE a également été décerné par un vote du public réalisé électroniquement.
Ils et elles ont donc élu Athleticus : Une patinoire pour deux, réalisé par Nicolas Deveaux, pour le PRIX ANIMÉ TVA ABITIBI-TÉMISCAMINGUE.
Des flamants répètent leur chorégraphie de patinage artistique, alors que des éléphants hockeyeurs envahissent la patinoire.
Le public a été charmé par l’humour de la proposition, son originalité et le travail d’animation qui rappelait à s’y tromper les mimiques des patineurs artistiques et des hockeyeurs.

PRIX TÉLÉBEC

Le PRIX TÉLÉBEC, qui récompense la réalisatrice ou le réalisateur du meilleur moyen ou court métrage de la cuvée 2020, a été sélectionné par Bruno Crépeault, Magali Monderie Larouche et Dominique Paquin-Raymond. Leur choix, qui se mérite également une bourse de 1 000 $, s’est porté sur Comme une comète, d’Ariane Louis-Seize.
Le jury Télébec nous spécifie ce qui les a charmé dans la proposition de la réalisatrice :
« Pour la vérité du scénario et donc des comédiens, pour la fin surprenante et rafraichissante, pour l’immense sensibilité technique et l’audace de la réalisatrice qui ne diabolise pas le beau-père, le jury Télébec a décidé de récompenser Comme une comète, d’Ariane Louis-Seize. »

PRIX TÉLÉ-QUÉBEC

Exceptionnellement cette année, la programmation d’Espace Court a été présentée en ligne, pour le plaisir du plus grand nombre. Et ce n’est pas peu dire, puisque plus de 3 800 vues ont été enregistrées pour les deux soirées. Autre modification exceptionnelle, le PRIX TÉLÉ-QUÉBEC a été sélectionné par un jury composé de professionnel(le)s, François Charette, Rémi Fréchette et Aude Weber-Houde.
Le jury Espace court nous énonce les critères qui leur ont permis d’arrêter leur choix :
« Pour l’ambition de la production, pour son aisance à véhiculer des émotions fortes avec très peu de mots, pour ses impressionnantes qualités formelles (photographie, design sonore, montage) et, finalement, pour l’ensemble de l’œuvre qui nous a captivé du début à la fin, le jury Espace court décerne son prix coup de cœur Télé-Québec au film Found me, de David Findlay. »

PRIX SPIRA

Le jury Espace court avait également pour tâche de décerner le PRIX SPIRA pour le meilleur travail de réalisation d’un film de la programmation d’Espace court. Le prix est accompagné de 10 000 $ en location d’équipements ou services de postproduction pour une future œuvre chez Spira. Ils nous partagent ce qui les a charmés chez le grand gagnant :
« Pour la précision de sa mise en scène qui crée une atmosphère angoissante, pour le souci du détail qui habite chaque plan, pour la remarquable direction d’acteurs, pour sa maitrise formelle des codes de l’horreur, le jury Espace Court décerne le PRIX SPIRA, pour la meilleure réalisation, au film Regret, de Santiago Meng.

PRIX MÉDIAFILM-ROBERT-CLAUDE-BÉRUBÉ

Le PRIX MÉDIAFILM-ROBERT-CLAUDE-BÉRUBÉ récompense un long métrage en se basant sur ses qualités artistiques ainsi que ses valeurs éthiques. Cette année, le jury, composé de Béatriz Mediavilla, Camille Trembley et Olivier Lefebure, ont donc visionné les seize longs métrages en liste.
Il et elles nous partagent les raisons ayant motivées leur choix :
« Pour sa manière subtile et forte de traiter de la situation des nouveaux arrivants aux États-Unis, pour sa proposition originale de cinéma autour d’une famille, pour sa réalisation maitrisée qui livre un message d’espoir, pour toutes ses qualités, nous avons décidé de remettre le prix MÉDIAFILM-ROBERT-CLAUDE-BÉRUBÉ à Los Lobos, du réalisateur Samuel Kishi Leopo. »

A RELÈVE DESJARDINS
Cette année, notre jury, composé d’Annie-Claude Caron, Valentin Foch et Marika Jacob, ont eu l’agréable tâche de choisir les récipiendaires du Prix de la Relève Desjardins pour le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et pour l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, respectivement deux bourses de 500 $.
Pour le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, le vainqueur est Antoine Girard, avec son film d’animation traditionnelle L’apocalypse confortable. Les juges nous expliquent leur décision :
« Nous avons été charmés autant par les choix de mise en scène et la qualité du travail du réalisateur que par son ton cynique, mais pertinent sur un sujet actuel, c’est pourquoi nous avons choisi le film L’apocalypse confortable de Antoine Girard. »

Pour l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, nos juré(e)s ont choisi de récompenser Mia Salera et Félix Caouette, pour le film d’animation 3D Drought. Les juges nous expliquent leur choix :
« Le film que nous avons choisi nous a particulièrement impressionnés par sa très grande qualité cinématographique. Grâce au travail sublime de la lumière, à la minutie du détail, au travail des textures et du traitement sonore ainsi que son intrigue réussie, nous avons choisi le film Drought de Mia Salera et Félix Caouette. »

LES INVITÉS DU 39e

Grâce à des mesures strictes et très sécuritaires, le 39e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue a pu recevoir plusieurs invité(e)s de marque faisant partie du paysage culturel québécois. Tous et toutes étaient comblé(e)s de pouvoir présenter les fruits de leur travail à un public en salle.

Nous avons donc eu le bonheur d’accueillir, sur la scène du Théâtre du cuivre, Benoit Pilon, Sébastien Ricard, Émilie Bibeau, Arnaud Vachon, (Le club Vinland), Martin Villeneuve (Imelda 3 : Simone et Imelda 2 : Le notaire), Ginette Reno (Imelda 3 : Simone), Robert Lepage (Imelda 2 : Le notaire), Philippe Falardeau (My Salinger year), Maxime Genois, Félix Poirier (Tranche de nuit), Claude Gagnon, Paul Doucet, Hassan El Fad, Yuriko Yoshimura, Samuel Gagnon, Bahija Essoussi, Samuel Pagé-Lemay (Les vieux chums), Raphaël Beaumier-Dionne, Nathan Gilbert (Temps mort), Antoine Girard (L’apocalypse confortable), Béatriz Mediavilla (Still feel you with me), Sarah Baril Gaudet, Gabrielle Goupil, Rémi Giguère, Audrey Fallu, Jacob Marcoux (Passage), Geneviève et Matthieu (L’Opéra d’or), Yves Langlois (Raôul Duguay : par-delà la Bittt à tibi), Mélanie Tardif, Jérémie Monderie-Larouche (Quand l’amour ne suffit pas), Guillaume Sylvestre (Irvin Blais : La voix du peuple), Philippe Arsenault (Un jour de fête) et Rachelle Roy, Dominic Leclerc, Cédric Corbeil (Danser sous la pluie).

QUELQUES MOMENTS MÉMORABLES DU FESTIVAL EN RAFALE
• Le seul festival de cinéma au Québec depuis le début de la pandémie qui a présenté son programme principal entièrement en salle, avec public et invité(e)s, en toute sécurité;
• La remise de Doctorats Honoris Causa à Manon Barbeau et aux fondateurs du Festival, Jacques Matte, Guy Parent et Louis Dallaire, par l’Université du Québec sous l’égide de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue;
• La cinquantaine de premières magiques, provenant d’une vingtaine de pays, tout au long du Festival;
• Les présentations des équipes des films qui nous soulignaient, l’une après l’autre, que cette présence du public leur manquait énormément;
• La présentation des plus touchantes du réalisateur Claude Gagnon avant la projection de la première mondiale de Les vieux chums;
• La présence de la généreuse Ginette Reno, qui soulignait sa participation au court métrage Imelda 3 : Simone de Martin Villeneuve;
• Le brunch-conférence en format virtuel, avec le créatif et généreux Robert Lepage (toujours disponible sur la page Facebook d’Ici Abitibi-Témiscamingue et sur celle du Festival);
• Les entrevues quotidiennes en direct avec Benoit Pilon, Sophie Dupuis, Jean-Michel Dufaux, Hélène Florent avec la sympathique animation de Martin Guérin;
• Un public beaucoup moins nombreux (une moyenne de 150 personnes au lieu de 725) mais pas moins chaleureux : les nombreuses ovations ont extrêmement touché les artisan(e)s des films;
• La gestion d’une tempête de neige et de vent majeure le dimanche, avec une quinzaine d’invité(e) dont le vol de retour fut reporté au lendemain et une panne de courant forçant l’annulation de la présentation du long métrage en soirée, une première en 39 ans;
• 206 classes du préscolaire et du primaire sur l’ensemble du territoire l’Abitibi-Témiscamingue qui ont assisté au Volet Jeunesse André-Melançon de façon virtuelle;
• Le Festival a commencé en force avec le lumineux film Le club Vinland qui a été incroyablement apprécié par le public. Il s’est ensuite terminé avec une très grande vague d’amour qui a déferlé sur le Théâtre du cuivre en clôture, avec la présentation de Danser sous la pluie.

By admin

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