Lancé en première mondiale à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes l’an dernier, LES OISEAUX DE PASSAGE nous transporte dans le désert de la Colombie au sein d’une famille d’Indiens Wayuu et raconte une folle épopée où se conjuguent gangstérisme et mythologie. Le cinéma du Parc est fier de présenter en salle le nouveau film du tandem derrière le magnifique L’Étreinte du serpent paru en 2015. Fresque épique et hautement ambitieuse, LES OISEAUX DE PASSAGE en impose par la flamboyance de sa mise en scène en nous faisant assister à la naissance des cartels de drogue comme aucun autre film ne l’a fait auparavant.

Synopsis : Dans les années 1970, en Colombie, une famille d’Indiens Wayuu se retrouve au cœur de la vente florissante de marijuana à la jeunesse américaine. Quand l’honneur des familles tente de résister à l’avidité des hommes, la guerre des clans devient inévitable et met en péril leurs vies, leur culture et leurs traditions ancestrales. C’est la naissance des cartels de la drogue.
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Les cinéastes s’expriment sur le film :
Ciro Guerra : Pour moi, c’est un film noir, un film de gangsters. Mais il peut aussi être à la fois un western, une tragédie grecque et un conte de Gabriel García Márquez. D’une certaine façon, les genres sont devenus les archétypes mythiques de notre temps. Depuis la nuit des temps, l’être humain a essayé de se servir du mythe pour donner un ordre et un sens à une existence chaotique et dont le sens nous échappe. C’est la fonction des genres aujourd’hui : ils prédéterminent notre compréhension du monde et nous annoncent dans quel territoire une histoire va se déplier. À ce propos, je me suis toujours identifié aux conteurs des civilisations premières. Nous faisons la même chose que ce qu’ils faisaient dans leurs caves il y a 30.000 ans : se servir d’ombres et de lumières pour raconter une histoire.

Cristina Gallego : La culture que nous décrivons dans le film, les wayuu, a des codes qui ne sont pas très éloignés de ceux des gangsters. Il existe un personnage, le palabrero, avec un rôle similaire de celui du consigliere dans la mafia. C’est un genre qui plait beaucoup autour du monde, mais que notre cinéma s’est souvent interdit. En Colombie, on a du mal à s’en emparer à cause des ravages de notre histoire récente…

LES OISEAUX DE PASSAGE prendra l’affiche le 1er mars à Montréal au Cinéma Beaubien, Cinéma du Musée, Cinéma du Parc (sous le titre BIRDS OF PASSAGE) et au Cinéma Moderne en plus d’être présenté à Québec au Cinéma Le Clap à partir de la même date.

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