Facebook, LinkedIn, Google+, Twitter, Pinterest… l’utilisation du Web 2.0 s’est rapidement répandue ; plus de 17 millions de canadiens possèdent un compte Facebook et ils sont, selon ce réseau social, les plus gros utilisateurs dans le monde. LinkedIn en compte prés de neuf millions et Twitter frôle les six millions. Les entreprises canadiennes, grandes et petites, s’intéressent sans cesse et de près à ce phénomène : fan page ou page groupe. Les sociétés ont compris qu’elles pouvaient tirer profit de leur présence sur les médias sociaux notamment en tissant et entretenant des liens réguliers avec leurs clients actuels et potentiels, d’avoir leurs rétroactions en temps réel et en misant sur l’effet multiplicateur du partage des messages. Pour les particuliers, la présence sur les réseaux sociaux augmente considérablement leurs chances de se trouver surtout un emploi. Bien que le curriculum vitae papier ou électronique soit la référence de recherche d’emploi, les employeurs ne se limitent pas à ce document taillé sur mesure pour la cause, ils poussent la recherche en profondeur afin de démystifier les candidats potentiels. En effet, selon les résultats du sondage effectué par Carreer Builder, les profils Facebook des candidats sont scrutés par 52% des recruteurs canadiens et les comptes LinkedIn par 39%. Par conséquent, lorsqu’une personne se met à chercher un emploi ou une entreprise un employé, doit-on obligatoirement avoir un compte LinkedIn? Lancé en mai 2003, LinkedIn est le réseau social numéro un pour les contacts professionnels. Il est destiné à favoriser le réseautage et les échanges entre les différents acteurs du monde du travail : chercheurs d’emploi, travailleurs, employeurs…C’est, faut-il le souligner, un bon outil pour les entreprises afin de développer leurs affaires, créer des contacts commerciaux, trouver une perle rare pour un poste précis grâce à un système de recherche algorithmique analysant les compétences et les CV des membres de ce réseau. Il est également une plateforme de promotion des produits, de développement et de gestion de la réputation, d’un pont qui facilite l’accès à leurs sites web ou blog via des liens, de présenter des chiffres d’affaires et d’annonces ciblées, etc. Pour les particuliers, ce réseau social est un excellent moyen de trouver du travail dès que l’emploi nécessite un diplôme d’études postsecondaires, professionnelles ou une formation. Cependant, on peut se passer de LinkedIn si l’on cherche un emploi qui ne demande pas de qualification. Toute personne ou entreprise peut s’inscrire sur LinkedIn. Pour ce faire, il suffit de créer un compte, puis de remplir une page de profil. Cependant, l’ouverture d’un compte dans n’importe quel réseau social demande des mises à jours et du suivi réguliers afin d’atteindre les objectifs visés. Enfin, le bénéfice ultime de tous ces avantages réside dans la réduction des coûts opérationnels générant l’augmentation des profits de l’entreprise. Une présence intelligente sur les réseaux sociaux améliore concrètement la compétitivité des particuliers pour dénicher leur emploi de rêve et celle des entreprises afin de performer et survivre dans un marché de plus en plus concurrentiel. Une question légitime mérite d’être posée: de quoi sera fait le Web 3.0? Wait and see! Saïd Kebir (L’initiative)
