Accorder plus de jours de vacances aux salariés permettrait de réduire significativement le nombre de départs volontaires, selon une étude montréalaise, parue dans la revue scientifique International Journal of Manpower. L’impact de ces privilèges sur le roulement est similaire, voire plus important que celui d’une rémunération salariale plus imposante.
Selon l’étude en question, ajouter 10 journées de vacances annuelles réduirait le taux de roulement global de 1%. Cette diminution, bien modeste, aurait toutefois, un impact significatif sur les coûts de recrutement d’une entreprise.
Une tactique en vogue dans les entreprises technologiques et les start-ups
Les multinationales prospères et les jeunes pousses prometteuses rivalisent de créativité pour recruter la main-d’œuvre spécialisée et souvent, surdiplômée, ce qui représente, cependant, un bassin très restreint de personnes. Devant cette tactique qui connaît un certain succès, certaines entreprises d’autres secteurs, ont décidé d’emboîter le pas, afin d’attirer de nouveaux candidats et ce, tout emploi confondu.
Des collations en guise d’incitatifs
Fournir des collations aux employés s’avérerait également, un moyen supplémentaire de les fidéliser, mais aussi, de réduire le temps de télétravail, puisque le travail en présentiel permettrait de bénéficier de collation tout à fait gratuitement. Fournir des collations à la pause-café éviterait également que les employés ne sortent à l’extérieur du bureau pour aller se chercher une collation dans un fast-food ou un restaurant à proximité durant leurs pauses. Il s’agit indéniablement d’un avantage considérable pour l’employeur, puisqu’il réduit les pertes de temps. Si ces quelques minutes économisées paressent futiles, il n’en demeure pas moins qu’elles constituent une perte de temps considérable pour une entreprise qui emploie une centaine d’employés, par exemple. Il en résulte une baisse du présentéisme.
Martine Dallaire, B.A.A.
