L’Artothèque et le Rallye-Expos Vues d’Afrique sont heureux de présenter l’exposition IDENTITÉ.E.S.2 à l’Artothèque, au 5720, rue St-André, à Montréal, du 3 juin au 31 juillet.

Identité.e.s 2 : une deuxième exposition, un deuxième défi

Depuis plus d’un an, nos perceptions, nos expériences et même nos identités en ont été brassées comme jamais. La pandémie nous a tous plongés dans une dualité troublante: vivre à la fois dans la peur des autres et dans le besoin des autres, qu’on se voisine ou pas, qu’on s’aime ou pas! Inhabituel? Peur des autres, besoin des autres, amour, haine…Cette tension exacerbée par une crise mondiale n’a-t-elle pas toujours marqué les rapports entre les individus, les groupes et les nations? Chaque artiste s’inspirera de cette question, chacun à sa manière.

Un collectif

En 2019, cinq artistes ont décidé de créer un groupe pour échanger et exposer ensemble. Une première exposition collective fut présentée à la galerie Archive art contemporain en septembre 2020, sous le titre de 1+1+1+1+1 : Identité.e.s, après avoir été annulée lors de la première vague de la pandémie. Convaincus par cette expérience, ils ont voulu poursuivre pousser plus loin leurs démarches créatives Le Collectif Identité.e.s est né! Ouvert aux collaborations, le Collectif accueillera périodiquement des artistes qui voudront partager cette aventure.

Cinq artistes

Le Collectif est formé d’artistes aux origines et aux parcours artistiques très divers qui partagent les mêmes défis : enrichir par l’échange leur pratique artistique et faire entendre leurs voix.

Neila Ben Ayed. Diplômée de l’Université de Montréal et de l’école Polytechnique en design et en aménagement, elle a perfectionné sa formation artistique à l’Université de Montréal. Elle a participé a plus d’une centaine d’expositions, solos et de groupes à travers le Canada, la Tunisie, les USA, l’Italie, le Maroc et la France, notamment aux Nations Unies, à la Biennale de Venise, au musée Carlo Blotti à Rome et au musée du Bardo. L’artiste a été représentée par la galerie Ashok à New-York et par plusieurs galeries au Canada. En 2019-2020, ses expositions se sont déroulées dans des endroits prestigieux tel que l’Assemblée nationale du Québec, le Palais Montcalm et le musée de la Cité de la culture de Tunis. Elle a été sélectionnée dans le cadre de projets culturels importants tel que le projet IMAGO MUNDI d’art contemporain de Benetton à Rome. Plusieurs de ses œuvres font partie de collections prestigieuses tant publiques que privées.

Jean-François Leclerc. Montréalais, historien et muséologue engagé dans la mise en valeur de sa ville pluriculturelle à travers la mémoire et l’histoire de ses citoyens, il a patiemment entrepris une démarche personnelle en arts visuels en marge de son travail dans le monde des musées. Pour lui, toute œuvre est une proposition qui enrichit la culture collective. Depuis 2012, il a fait connaître la sienne dans plusieurs expositions solos et lors d’expositions collectives, notamment dans le cadre du Rallye-Expo de Vues d’Afrique. Dans ses grandes toiles à l’acrylique, entre l’abstraction et la figuration, le premier élan spontané du geste et de la couleur se mue par ajouts graduels, soulignements et soustractions, en un monde foisonnant et mystérieux.

Marlene Luce Tremblay. Tremblay est une artiste-photographe qui, lors de nombreux voyages en Europe et au Moyen-Orient, a su capter les cultures, la diversité et l’histoire des grandes civilisations tout en mettant en valeur les beautés de la nature. Installée au Québec, elle a vécu à New-York où elle a travaillé pour les Nations Unies tout en poursuivant ses activités artistiques. Au cours de sa carrière, Tremblay a exposé à Montréal, New York, Paris, Londres, Le Caire, Tunis et Sidi Bou Saïd en Tunisie à Alger, ainsi qu’en Italie, notamment à la Biennale de Florence de 2017 (5e prix ex aequo de photographie). Tremblay a étudié la photographie au Dawson Institute of Photography à Montréal. Elle détient une majeure en Science politique de l’Université McGill.

Michel Pierre Lachance. Peintre, photographe, architecte et designer d’intérieur a exposé ses œuvres à Montréal (Galerie Art Mur) et Toronto (Galerie Lausberg Contemporary- Art Gallery of Ontario, Art Rental& Sales), au Salon du printemps du Musée des Beaux-Arts de Sherbrooke et dernièrement à la galerie Site: Brooklyn, New York et à TBC 2020 (The Billboard Creative) à Los Angeles. Son travail sur le jeu des transparences et des bandes colorées caractérise l’ensemble de son œuvre. Il s’intéresse particulièrement à la notion de perception dans l’abstraction. Ses voyages au Maroc, en Inde et au Sénégal ont inspirés fortement son œuvre. Il explore maintenant les aspects plus narratifs dans les possibilités d’expression de la peinture et de la photographie.

Azzedine Mekbel. Diplômé de l’école des Beaux-Arts d’Alger et de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), baccalauréat en design graphique 1996, il se consacre pleinement depuis la fin de ses études au design, à la publicité et au multimédia. Ce sont les débats publics et la diversité qui alimentent son inspiration. Ses expériences esthétiques flirtent avec la technologie de par l’infographie, la photographie, la vidéo en y incluant invariablement des médiums traditionnels comme la peinture et l’illustration. Une œuvre qui se veut une relation intimiste entre le public et l’artiste.

Deux artistes invités

Pour cette exposition, le collectif invite cette année deux artistes figuratifs.

Achilles Kwagn. Féru de dessin et de pâte à modeler à l’école primaire, c’est au Collège d’Enseignement Artistique, puis au Lycée d’Enseignement Artistique qu’il entreprend ses études académiques en Arts plastiques. Après le Baccalauréat artistique, les Beaux-arts lui donnent l’opportunité de découvrir la dynamique, la complexité et le charme qui émanent des arts graphiques. Diplômé de l’École Nationale des Beaux-arts d’Abidjan (Côte d’Ivoire) en 1996, il peut dès lors ouvrir et enrichir son écriture et sa vision picturale. Les bidonvilles, les scènes urbaines d’Afrique, du Canada et d’ailleurs, thèmes moteur de sa gestuelle picturale, lui offrent à foison des personnages, des objets, des graffitis; des couleurs surtout. Cependant, il rompt avec l’approche photographique attendue grâce à la particularité de sa technique d’écriture.

​Francesca Trop a dès son jeune âge posé un regard attentif sur le monde et s’est rapidement tournée vers le dessin pour chercher à le rendre cohérent. Après avoir mené une carrière d’avocate qui l’a conduite de Montréal à Paris en passant par Ottawa, elle choisit de poser ses valises à Montréal pour se consacrer exclusivement à la peinture. Comme peintre symboliste, elle place l’humain au cœur de son histoire.et explore le désir de reconnecter avec notre humanité. Son travail pictural prend aussi la forme d’une publication où connaissances du passé au présent, textes et tableaux dialoguent, le livre devenant une œuvre en soi, avec sa propre vie et son propre message.

L’Artothèque

Dédiée aux arts visuels depuis 1995, L’Artothèque est une bibliothèque d’œuvres d’art qui offre en location des œuvres originales à des prix abordables aux particuliers, entreprises, institutions et sociétés de productions audiovisuelles. Active dans son milieu, L’Artothèque propose également des expositions diversifiées, des ateliers de création et des sessions de formation aux artistes et travailleurs culturels.

By admin

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