Signe des temps, Sébastien fait partie de cette génération Kangourou qui vit encore chez ses parents. Trentenaire et sur-diplômé, il se plait à ne rien faire par manque d’ambition qu’il revendique haut et fort. C’est le quotidien anodin et pathétique de ce jeune Français qu’interprète Baptiste Lecaplain dans le premier long-métrage de Benjamin Guedj. Cette comédie désopilante qui réuni Charlotte Le Bon et Félix Moati aux coté de Baptiste Lecaplain permet de croiser les regards et les destins de trois jeunes gens qui cohabitent ensemble pour construire leur avenir.

L’attitude désinvolte de Sébastien irrite ses colocataires qui font de leur mieux pour s’en sortir, alors que lui prend tout à la légère. Il ne cherche pas de travail et ne veut pas en avoir. Il ne veut pas avoir de copine et ne veut pas s’investir sentimentalement. Le regard au plafond, Sébastien à la tête dans les nuages jusqu’au jour où il prendra conscience de la platitude de son existence. « Libre et Assoupi » qui était présenté dans le cadre du Festival de Films Francophones Cinemania questionne et provoque en même temps à travers ces petits moments de notre existence qui font de nous ce que nous sommes.

Réda Benkoula (L’initiative)

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