Plutôt que d’étudier la constructive proposition libérale pour régler l’enjeu de la réunification familiale, la ministre Fréchette s’entête et fait maintenant l’objet d’une poursuite en justice, déplore André A. Morin, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’immigration, de francisation et d’intégration.
Le député libéral de l’Acadie s’explique mal l’aveuglement volontaire de la ministre caquiste qui refuse de voir les délais inhumains qu’elle impose aux Québécois qui rêvent de retrouver leurs proches. Alors que la durée d’attente moyenne canadienne est de 12 mois, les délais au Québec en matière de regroupement familial frôlent les 3 ans.
De son côté, le Parti libéral du Québec a déjà proposé à la ministre de planifier le règlement des 38 400 dossiers actuellement en attente, au cours des 24 prochains mois afin de désengorger la liste d’attente et ainsi ramener les délais d’attente au même niveau qu’ailleurs au Canada.
Devant l’incurie de la CAQ dans le dossier, des citoyens en sont maintenant rendus à poursuivre la ministre qui ne semble pas mesurer l’ampleur du problème et le goulot d’étranglement qui s’est formé en matière de regroupement familial. Le plan caquiste qui n’accepte de recevoir qu’un peu plus de 10 000 personnes par année est déconnecté de la réalité, estime M. Morin.
Enfin, le porte-parole libéral affirme que le gouvernement fédéral ne peut agir seul et de façon unilatérale et que le Parti libéral défendra les intérêts du Québec dans ce dossier. Il s’agit d’abord et avant tout d’êtres humains qui ne doivent pas faire les frais des chicanes de la CAQ avec le fédéral. C’est pourquoi M. Morin implore la ministre de mettre en place des solutions concrètes comme celle proposée par le PLQ.
« Imaginez devoir attendre 3 ans pour avoir la chance de vivre avec votre conjoint qui est à l’extérieur du pays. C’est inhumain. Ces délais interminables imposés par l’entêtement idéologique de la CAQ est inacceptable dans une société accueillante comme le Québec. Il est urgent que le gouvernement caquiste se mette en mode solution et s’entende avec Ottawa parce qu’il est question d’êtres humains. » – André A. Morin, député de l’Acadie et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’immigration, de francisation et d’intégration