L’édition du journal du mois de décembre me permet d’en profiter pour partager de manière succincte certains commentaires que j’ai l’occasion d’entendre de la part de quelques lecteurs qui se demandent ce que c’est que « L’initiative » lorsqu’ils ont le journal entre leurs mains.
Je réponds en faisant mon « Elevator pitch » pour expliquer d’une autre manière que c’est tout simplement un journal.
Cette question revient souvent en raison des dizaines de magazines commerciaux, culturels, associatifs, ethniques ou spécialisés que l’on peut trouver sur les étalages, ce qui parfois peut créer une confusion pour les lecteurs et associer à tort le contenu d’un journal à son fabricant. Cette association d’idée reviendrait à dire alors que le gérant d’un magasin pourrait déterminer la qualité des produits vendus, ce qui en réalité n’intervient pas dans la prise de décision pour faire les courses.
Les lecteurs se demandent ainsi pour quelle raison ils ne trouvent pas le journal partout. À cela je souligne que l’achalandage du public sur certains lieux, permet de favoriser certains endroits de distribution par rapport à d’autres.
Ce constat est important dans la mesure où l’entreprise de l’édition a pour objectif de rejoindre un maximum de monde au point d’en faire du porte-à-porte.
En prenant du recul, on voit tout le chemin parcouru pour être connu et reconnu, ou pour sortir de l’image folklorique dans laquelle on vous catalogue souvent.
Le fait est que la confiance de nombreux clients et partenaires permet de poursuivre l’activité commerciale du journal même s’il faut faire preuve de pédagogie pour faire du dépoussiérage d’idées reçues et pour expliquer les nuances liées au monde des affaires.
Il est donc important de prendre les choses avec philosophie pour répondre aux questions de personnes qui démontrent un intérêt vis-à-vis de «L’initiative».
Réda Benkoula