« « Objectif 100 % CPE », ce n’est pas un slogan; c’est un engagement franc et assumé que l’on prend envers les familles du Québec. » En effet, ce matin dans la capitale nationale, Paul St‑Pierre Plamondon a réitéré cette position défendue de longue date par le Parti Québécois, fondateur du réseau faisant à la fois exemple et envie pour son accessibilité, sa qualité et son universalité.

EN BREF

* Le Parti Québécois va mettre sur pied un réseau « 100 % CPE », où toutes les nouvelles places créées le seront en CPE, et toutes les places en garderie privée feront l’objet d’un vaste chantier de conversion afin de devenir des places en CPE. * L’objectif de ce plan est d’ajouter près de 135 000 places au réseau des CPE; de plus, le Parti Québécois complètera le réseau des CPE par l’ajout de 15 000 nouvelles places, au coût de 225 M$. * C’est une question d’équité : chaque tout-petit Québécois doit avoir une chance égale, donc accès à une place en service de garde éducatif de qualité. * Les conditions salariales et de travail étant le plus souvent meilleures en CPE, notre proposition aura aussi un effet positif sur l’attraction et la rétention des éducatrices.

L’objectif est ambitieux, certes. Mais le Parti Québécois compte demeurer fidèle à la volonté et à la vision de Mmes Pauline Marois et Nicole Léger, qui souhaitaient avant tout favoriser le développement des enfants et la conciliation travail-famille, entre autres pour les mères. C’est pourquoi il s’engage à fournir à chaque enfant la place en centre de la petite enfance (CPE) à laquelle il a droit. « Il faut se donner ce but si on veut être cohérents dans notre action et donner une chance égale à chaque petit Québécois et aux familles d’avoir un accès à tarif unique à un service de qualité. La grande majorité des parents souhaitent en priorité une place en CPE, et toutes les études établissent quant à elles que les CPE offrent la plus grande qualité de service. Contrairement aux libéraux et aux caquistes, qui font la promotion du modèle des garderies privées, nous nous engageons à compléter le réseau des CPE en y ajoutant notamment les quelque 135 000 places converties ou à développer, des places que les parents réclament », a affirmé Paul St-Pierre Plamondon.

L’opération, dont les coûts totaux sont estimés annuellement à 543 M$ pendant 5 ans, sera menée en deux volets : d’abord, une partie des 37 000 places actuellement en développement et à développer, par le biais de l’appel de projets en continu, seront, à terme, des places en CPE. Puis, les 118 875 places actuellement offertes par les garderies privées seront converties en places en CPE, par le biais d’un vaste chantier qui s’échelonnera sur une période de 5 ans. Mentionnons par ailleurs que les milieux familiaux ne seront pas touchés, ce modèle étant, pour certaines familles, celui qui répond le mieux aux besoins.

« Nous sommes à un moment critique pour le développement de notre réseau. Ou bien le Québec revient à l’essence même de la politique familiale à l’origine de la création du réseau et mise sur ce joyau que sont les CPE, ou bien il poursuit un développement anarchique à multiples vitesses, souvent à but lucratif, dont les enfants et les parents font les frais. Pour nous, le choix est clair, et l’enjeu est prioritaire », a insisté Paul St‑Pierre Plamondon.

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