Depuis lundi, et jusqu’au 3 mai, Longue vue sur le court, le festival international de courts métrages du Sud-Ouest de Montréal, présente gratuitement une programmation jeunesse diffusée sur le web pour accompagner les jeunes cinéphiles durant cette période de confinement. Deux nouveaux films, destinés aux enfants et aux adolescents, sont mis en ligne chaque jour et sont accompagnés d’activités pédagogiques, concours, jeux et exercices ludiques sur le site longuevuesurlecourtjeunesse.com.
Depuis maintenant 6 ans, le festival Longue vue sur le court est fier de présenter en primeur les premières œuvres des cinéastes de la relève en faisant la promotion du format court. L’an dernier, le festival avait notamment fait découvrir aux festivaliers le court Brotherhood de Meryam Joobeur, qui a fièrement représenté le Canada aux récents Oscars. Le festival a aussi pour but d’initier les jeunes des niveaux primaire, secondaire et collégial à cette forme d’art, tout en leur permettant de présenter leurs œuvres dans un contexte professionnel.
Dans cet esprit, le festival renouvelle sa précieuse collaboration avec L’inis en présentant dans sa programmation cette année les séries web et les projets documentaires de la cohorte du Programme Mixte – Documentaire et fiction, un programme soutenu par NETFLIX. Ainsi, trois séries web et trois documentaires seront diffusés sur les sites de Longue vue sur le court Jeunesse et Longue vue sur le court du 25 avril au 3 mai.
Séries Web
Bonne Figure de Sandra Mathieu, Stéphane Mukunzi et Pierre Villepelet raconte l’histoire de Sophia, jeune mère monoparentale, qui récupère la garde de Kyrah. Ensemble, les deux femmes vont essayer de tisser à nouveau cette relation mère-fille alors que plane sur elles la menace d’une éviction. Un portrait intime d’une période de transition familiale dans laquelle rien n’est joué d’avance et où détermination et fatalité s’opposent.
Rima + Jacob de Myriam Farsaoui, Luis Peinado et Nouhaymane Amahrit nous plonge dans l’histoire de Rima qui est confinée dans le pawnshop avec sa mère, après le décès de son père. À côté, se trouve Jacob qui lui aussi est coincé au barbershop de son père. Les deux adolescents se fréquentent en cachette, par peur que leurs parents les en empêchent. C’est dans l’église du quartier qu’ils rêvent, jusqu’au jour où une chicane éclate entre les parents, ce qui pousse les deux jeunes à fuir et ne peut-être jamais revenir.
Soupir de Valérie Bah, Eli Jean Tahchi et Phania Jean-Baptiste met en lumière Laurianne, une jeune femme désœuvrée vivant avec sa mère croyante, qui fait une rencontre inattendue qui lui insuffle une nouvelle vision d’elle-même.
Documentaires
Bâtiment X de Nouhaymane Amahrit, Stéphane Mukunzi et Valérie Bah présente trois activistes d’un quartier qui subit la gentrification à Montréal. Ceux-ci visualisent l’espace idéal qui subviendrait aux besoins de leurs communautés respectives. Simultanément, une illustration se dessine sous nos yeux.
Au coeur d’un quartier populaire de Montréal, Fissure, de Pierre Villepelet, Sandra Mathieu et Eli Jean Tahchi, est le portrait du père Robert et sa coordinatrice Jenny qui portent à bout de bras la dernière église du quartier. Sur fond de déclin religieux, ce court métrage documentaire témoigne de ce qui nous traverse quand notre monde s’effondre.
Hip Hop au féminin, de Phania Jean-Baptiste, Myriam Farsaoui et Luis Peinado, est un court métrage documentaire qui pose une réflexion sur l’identité de la femme dans la culture du hip-hop. Le film se construit à partir des témoignages personnels de trois artistes qui partagent la même passion. C’est à travers leur regard que l’on découvre l’influence féminine sur la scène hip-hop montréalaise. Ce dernier sera présenté les 2 et 3 mai sur la plateforme jeunesse pour la sélection de documentaire jeunesse du festival.
LONGUE VUE SUR LE COURT – 6e édition | du 25 au 29 novembre
Accompagnée de Carla Turcotte, porte-parole de la 6e édition du festival, la programmation des courts métrages de la compétition officielle de Longue vue sur le court sera présentée au public du 25 au 29 novembre à la Maison de la Culture Marie-Uguay et au Théâtre Paradoxe.
Pour donner un avant-goût de la programmation automnale, trois courts métrages seront dévoilés sur la page Facebook du festival du 29 avril au 2 mai. Les cinéastes des trois films participeront également à une période de questions-réponses en direct, animée par Daniel Racine, critique cinéma et programmateur du festival.
Katashat de Ève Ringuette
Présenté le mercredi 29 avril à 19h
Discussion avec la cinéaste le jeudi 30 avril à 19h
Jo de Carmen Rachiteanu
Présenté le jeudi 30 avril à 19h30
Discussion avec la cinéaste le vendredi 1er mai à 19h
*Jo est un projet réalisé à L’inis dans le cadre du programme Documentaire 2018
Roseline comme dans les films de Sara Bourdeau
Présenté le vendredi 1er mai à 19h30
Discussion avec la cinéaste le samedi 2 mai à 19h