Montréal, le mercredi 4 novembre 2020 – Longue vue sur le court, le festival international de courts métrages du Sud-Ouest de Montréal, est heureux de dévoiler la programmation de sa 6e édition, portée par la comédienne Carla Turcotte. Désormais sur neuf jours, du 21 au 29 novembre, ce sont 76 courts métrages en provenance de 24 pays, dont 37 films québécois qui seront présentés en ligne et gratuitement sur la plateforme lepointdevente.com, partout au Canada. Le premier festival montréalais entièrement destiné au court métrage est fier de proposer une programmation paritaire, qui met de l’avant les cinéastes émergent.e.s, concoctée par Daniel Racine et Amélie Richter, à découvrir dans le confort de son foyer !
OUVERTURE, CLÔTURE ET AUTRES ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX
Le lancement virtuel de la programmation régulière se fera lors de la soirée d’ouverture du lundi 23 novembre à 18h30, avec la présentation en grande primeur du premier film d’une jeune cinéaste originaire du Sud-Ouest : Catharsis de Clara Champagne, un court métrage tourné en 35 mm et 16 mm portant sur un deuil amoureux. Cette oeuvre originale ouvrira le premier programme, composé de cinq autres nouveautés. Quant à la soirée de clôture, elle sera célébrée le vendredi 27 novembre à 18h30 alors que le dernier programme sera dévoilé. On pourra notamment y voir la comédie Imelda 3 : Simone de Martin Villeneuve mettant en scène Ginette Reno, dans lequel le cinéaste imagine comment ses deux grands-mères, adversaires de toujours, auraient pu faire la paix avant la fin. À 20h30 suivra une cérémonie de remise de prix rassembleuse, malgré la distance physique.
Longue vue sur le court proposera également des événements spéciaux virtuels, qui permettront aux friand.e.s de courts métrages d’en comprendre les rouages. Entre autres, une rencontre exclusive en compagnie de notre porte-parole Carla Turcotte sera mise en ligne juste avant le dévoilement du programme 4, soit le mardi 24 novembre à 20h30. Ce programme contiendra le premier film de Virginie Nolin, Dormir Désir, dans lequel Carla Turcotte incarne une jeune femme qui n’a qu’une envie lors des funérailles de son père : vivre. Le jeudi 26 novembre à 14h, en collaboration avec la SARTEC, le festival propose un atelier virtuel qui a pour objectif de mieux outiller les jeunes scénaristes à négocier et identifier les composantes des principales ententes contractuelles en scénarisation (sur inscription auprès du festival).
DES PRIMEURS
Lors de la soirée d’ouverture, le festival mettra de l’avant des films présentés en première mondiale, soit Birdie de Alexandre Lefebvre, une surprenante histoire d’amour qui n’est pas celle que l’on croit, et Homesick du français Koya Kamura, tourné en partie dans la zone interdite de l’accident nucléaire de Fukushima au Japon, drame touchant sur un père qui tente de faire le deuil de son fils. Le film d’animation Mademoiselle Pigeon de la québécoise Alexandra Myotte, qui se déroule pendant la Première Guerre mondiale, sera quant à lui offert en primeur québécoise.
LES NOUVELLES VOIX DU CINÉMA QUÉBÉCOIS
Les artistes de la relève détiennent une place grandissante au sein de la programmation avec 22 premiers ou deuxièmes films présentés. La scénariste Chloé Cinq-Mars propose son premier court métrage, La Coupure, qui met délicatement en lumière la complexité de l’attachement maternel à travers l’histoire d’une césarienne; Mikizi Migona Papatie parle des défis de la vie au sein de la communauté anishnabe de Kitcisakik dans le court documentaire The Trip; et Emilie Sigouin choisi l’origami pour exprimer le deuil dans Un geste à la fois, un premier film expérimental minimaliste.
Réalisateur derrière des clips de Ariane Moffatt, Fanny Bloom et Valaire, Iouri Philippe Paillé nous offre sa première fiction, Monsieur Cachemire, dans lequel un homme mystérieux rend visite à un banquier pour lui demander un prêt insolite, alors que Zoo met en scène un malentendu entre trois jeunes délinquants et un homme troublé, réalisé par le cinéaste à surveiller Will Hiava qui travaille sur un premier long métrage, consénarisant aux côtés de Jérémy Comte.
LE MEILLEUR DES COURTS D’ICI
Longue vue sur le court est heureux de faire place au talent de cinéastes d’ici, ceux de la relève comme les plus expérimentés. On pourra retrouver 1805 A rue des Papillons de Renée Beaulieu (Les salopes ou le sucre naturel de la peau), un drame intime sur une mère protectrice et sa grande fille, Comme une comète de Ariane Louis-Seize, l’histoire trouble d’une jeune fille attirée par son beau-père et Comme la neige au printemps de Marie-Ève Juste, qui nous transporte au sein d’un audacieux drame fantastique dans une cabane de pêche sur glace. Également à ne pas manquer : Imelda 2 : Le notaire de Martin Villeneuve mettant en scène Robert Lepage et Un jour de fête de Philippe Arsenault, qui a permis à Christine Beaulieu de remporter le prix d’interprétation au Festival International du Film Francophone de Namur grâce à son jeu bouleversant d’une mère au bout du rouleau.
LE MEILLEUR DES COURTS D’AILLEURS
Le festival propose une captivante sélection de courts internationaux, notamment avec trois premières canadiennes : le court documentaire All on a Mardi Gras Day de l’américain Michal Pietrzyk, portant sur une tradition unique de la Nouvelle-Orléans, vu à la Berlinale en 2019; le film d’animation Love He Said de la cinéaste française Inès Sedan, illustrant un poème de Charles Bukowski; et Golden Minutes du lithuanien Saulius Baradinskas, dans lequel un comptable poète est sauvé par sa crise cardiaque. En plus de ces primeurs canadiennes, on pourra voir le célébré Stay Awake, Be Ready du vietnamien Pham Thien An, un tour de force scénographique autour d’un accident de moto sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2019.
DES PROGRAMMES DESTINÉS AUX 4-17 ANS
Le premier week-end du festival sera destiné au jeune public avec la présentation de 22 courts métrages regroupés en 4 blocs s’adressant à différentes tranches d’âges. Le programme pour les 4 à 7 ans s’ouvrira avec la première canadienne du film russe Teplaya zvezda de Anna Kuzina, un bijou d’inventivité autour d’un oiseau qui nettoie les étoiles. La sélection destinée aux 8 à 12 ans présente notamment Heatwave du cinéaste grec Fokion Xenos, un film créé en animation en volume qui réchauffe le cœur en apportant à son public un rayon de soleil au moment où on en a le plus besoin. Pour leur part, les adolescent.e.s pourront voir Clebs de Halima Ouardiri, qui s’intéresse au meilleur ami de l’homme – le chien – dans ce film présenté à la Berlinale en 2019, alors que des films pour toute la famille sont proposés dans un même bloc, incluant le film d’animation allemand Cat Lake City de Antje Heyn qui se déroule dans un paradis des vacances pour les chats, présenté en première québécoise.
UNE FORMULE RENOUVELÉE
La fin de semaine du 21 et 22 novembre sera marquée par le dévoilement de courts métrages dédiés au jeune public. Dès le lundi 23 novembre seront dévoilés les films en compétition, à raison de deux blocs de nouveautés par jour, incluant une animation et un documentaire à découvrir dans chaque programme. Une fois en ligne, les films resteront disponibles tout au long du festival.
Cette édition virtuelle se déroulera entièrement sur la plateforme de visionnement lepointdevente.com. Afin de rendre la programmation disponible au plus grand nombre, l’accès sera gratuit, avec invitation à faire un don qui se décline en plusieurs possibilités