Alors que la situation environnementale est de plus en plus préoccupante dans certaines contrées du monde. Opter pour une vie zéro déchet semble de plus en plus une avenue intéressante pour préserver la planète. En y réfléchissant bien, se rapprocher du zéro déchet et faire sa part pour l’environnement est beaucoup plus simple qu’on peut le croire ! 

Réfléchir dans un premier temps

Le premier pas pour adopter un mode de vie zéro déchet consiste d’abord à réfléchir à son empreinte écologique personnelle et à voir comment on peut réduire celle-ci. Aussi, en posant des gestes simples pour tendre graduellement vers le zéro déchet, il est possible de faire une différence, d’abord pour soi, mais pour son entourage et peut-être même, exercer une certaine influence sur celui-ci. Non seulement, certaines actions sont simples, mais elles permettent aussi, d’économiser temps, argent et énergie !

Exit le suremballage et bonjour le vrac

Se nourrir est une activité quotidienne qui génère une certaine quantité de déchets, soit par l’utilisation d’emballage jetable de toutes sortes, soit par le gaspillage alimentaire. Une manière simple de diminuer son impact écologique consiste à favoriser l’achat d’aliments en vrac, en fréquentant des commerces qui offrent cette option. En y utilisant des contenants réutilisables et dont la fabrication est écoresponsable, on fait ainsi, d’une pierre deux coups. On peut aussi, amener ses propres sacs pour les légumes et fruits, ainsi que pour le transport de la totalité de ses denrées alimentaires lorsqu’on fait son marché. On évite ainsi, les sacs de plastique.

Les biens multiusages en vedette

Pour atteindre ses objectifs zéro déchet, il faut éviter l’achat d’objets qui ne servent qu’une ou quelques fois. Les rasoirs jetables, bouteilles d’eau individuelles, lingettes démaquillantes, cotons-tiges ou pailles de plastique, font partie des biens de consommation à usage unique ou quasi-unique. Ces derniers peuvent aisément être remplacés par des biens conçus pour être réutilisés à plusieurs reprises. Choisir des bouteilles faites de plastique recyclé et réutilisables ou des pailles en aluminium, favoriser l’utilisation d’essuie-tout lavables voire même, des feuilles de cuisson réutilisables s’avère une solution rentable, tant au point de vue financier qu’environnemental.

Faire de l’achat de biens durables, réparables et réutilisables une priorité

Pour progresser dans la bonne direction en matière de consommation zéro déchet, l’achat de produits durables et réparables s’avère un must. Vos semelles sont usées ? Au lieu de jeter vos chaussures, rendez visite à un cordonnier afin de les faire réparer et de leur donner une seconde vie pour une fraction du coût d’une paire de chaussures neuves. Renouez avec l’habitude d’avoir recours aux services des métiers manuels : bijoutiers, couturières, réparateurs d’électro-ménagers ou d’appareils électroniques ou autres. Ces derniers pourront non seulement préserver vos biens, mais ils seront de bon conseil quand viendra le temps de remplacer le bien défectueux.

Les magazines et émissions de consommation s’avèrent aussi des guides indispensables sur les meilleurs achats à faire lors de l’acquisition d’un bien de valeur. Il est d’ailleurs prouvé que les produits de qualité supérieure permettent d’économiser à long terme même si leur coût à l’achat est un peu plus élevé.

Maitriser l’art des 3R-V

La plupart des consommateurs responsables connaissent la règle des 3R : réduire, réemployer, recycler et valoriser. On peut commencer, par exemple, par réduire sa consommation de vêtements. Le monde de la mode est la deuxième industrie la plus polluante du monde, tout juste derrière l’industrie pétrolière. Aussi, réduire sa consommation de vêtements neufs, acheter usagé et recycler ses vieux vêtements ou les remettre à un organisme ou une friperie, s’intègre parfaitement bien dans cette maxime des 3R-V. Il en est de même pour l’achat de meubles dont la consommation peut être calquée sur celle des vêtements. Une commode peut être aisément revampé chez soi grâce à une couche de peinture, un pochoir, de nouvelles poignées ou enlevant les pattes, par exemple. On peut également récupérer les meubles d’amis ou membres de la famille qui souhaitent changer leur mobilier ou acheter usagé.

En as-tu vraiment besoin ?

Cette question, n’est pas que le titre du livre rédigé par le comptable professionnel agréé vedette, Pierre-Yves McSween. Il s’agit d’une question que tout consommateur socialement responsable doit se poser, quand vient le temps d’acquérir un bien, que ce dernier soit durable ou non.

Alléger le bac à ordures

Il est facile d’alléger le contenu du bac à ordures avec un minimum de coûts et d’efforts. Une méthode simple et efficace pour en réduire le volume, consiste à opter pour le compostage de ses restes alimentaires. La plupart des municipalités offrent à leurs citoyens des bacs de compostage et un service de collecte des restes de table. De même, participer à la collecte sélective de recyclage de sa municipalité permet de réduire considérablement son empreinte écologique à coût nul et, de tendre vers le zéro déchet aisément.

Martine Dallaire

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