Vincent Appelby nous revient aujourd’hui avec son 2e album intitulé Maladie d’écran, une oeuvre percutante qui confirme la pertinence de l’artiste. Musicalement plus moderne que l’album précédent (En éveil, 2016), Maladie d’écran décrit cette fois une société oisive et dépendante à une vie virtuelle, dans laquelle Appelby s’inclut lui-même.
Il fait le constat d’un environnement qui se résume à un écran. Sur une trame pop rock, voire « n’roll » extirpant aux seventies quelques guitares saturées, il jette un regard critique sur ce qui l’entoure, sans s’épargner, penchant plus vers une critique du monde moderne qu’une contemplation passive.
«Déjà quand j’avais fini En éveil, mon premier album, j’avais des chansons pour faire un deuxième, mais je n’avais aucune ligne directrice. Un moment donné, certaines chansons ont commencé à avoir un lien entre elles et c’était souvent l’influence de la technologie dans nos vies. Cette influence, je lui donne le surnom de »Maladie d’écran ». Bien sûr, je ne veux pointer personne du doigt, l’album ne se voulant pas du tout une critique de la société, mais plutôt un récit sur des moments parfois cocasses de la vie moderne. L’album ne parle pas seulement de la technologie, quelques chansons étant plus personnelles. Elles peuvent toutefois avoir un double sens intéressant avec le sujet principal de l’album.»-Vincent Appelby
Enregistré avec Sam Woywitka (son et mixage) au studio d’Indica Records, au Madame Wood et au Mixart, l’album reste franchement pop, aux refrains accrocheurs et mélodiques, aux teintes rock permises par les nombreux instruments percussifs. En tant que réalisateur, Vincent Appelby s’est entouré de musiciens magiciens pour la production de l’album : Charles Blondeau (KROY), Volodia Schneider (Aliocha), Isaac Symonds (Half Moon Run), Jeff Louch (Plants and Animals), Mat Vezio (Antoine Corriveau), Mariane Bertrand (Elliot Maginot), Julie Boivin (Klô Pelgag), Francis Faubert et Martin Landry (Mario Peluso).
Depuis plusieurs années, Appelby trimbale sa guitare et présente son matériel aux quatre coins du Québec, notamment dans le cadre de festivals de renom (Coup de cœur francophone, Pop Montréal ). Se promenant sans vergogne entre pop/rock et country/folk, l’auteur-compositeur a une créativité intarissable et sans préjugé. Il absorbe tout ce que la vie lui jette au visage et en fait des mélodies accrocheuses et sensibles. Que ce soit électrique ou acoustique, le voir sur scène reste inévitablement un moment de pur bonheur.
À l’automne 2014, l’auteur-compositeur-interprète reconnu dans un premier temps pour ses talents de guitariste-accompagnateur, fait le saut et décide de travailler sur ses propres compositions. Ce premier opus, intitulé En éveil, a vu le jour à l’automne 2016. Le premier extrait <indica.us3.list-manage.com/track/click?u=601736878f664a16a65dd141a&id=f06d5344ea&e=e4a48a2d8a> Le Hibou fut le “buzz du mois” de novembre sur Energie et figurait dans le TOP 25 Pop Rock BDS, en plus d’être en rotation sur Stingray et Sirius!