Le titre de l’album Roman-savon est inspiré du genre très connu qu’est le Soap américain, où les thèmes principaux sont axés sur les relations interpersonnelles à rebondissements démesurés. L’album représente l’ironie du thème et toutes les pièces en sont, en quelque sorte, la déclinaison. Autodérision autour du mal de l’amour.

La soudure, exquise mise en bouche du deuxième long jeu de l’eustachois Mathieu Bérubé, qui poindra de manière indépendante le 23 août 2019. L’extrait est disponible sur toutes les plateformes depuis juin. Une précédente collaboration entre Mathieu Bérubé et Antoine Corriveau avait donné naissance à la chanson L’Âge d’or, libérée de son coffre-fort en janvier 2018. Cette chanson se retrouve d’ailleurs, elle aussi, sur l’album à paraitre. La collection de morceaux musicaux pige ses influences du côté de l’Europe, tel qu’en témoigne La soudure. De ce fait, Mathieu s’est entouré de musiciens et de collaborateurs immensément talentueux, qui rehaussent la nature sensuelle du texte, grâce aux homériques arrangements. La voix mélodique et poignante de ce dernier est placée à l’avant du mixage sonore, alors que les cordes et les cuivres enrichissent le groove, déposé́ par la section rythmique.

On y entend, entre autres, Stéphane Bergeron (Karkwa, Matt Holubowski) à la batterie, Cédric Martel (Hubert Lenoir, Tire le coyote) à la basse, Martin Lizotte au piano, Simon Piché-Castonguay (Tambour) sur le wurlitzer, et Jérôme Dupuis-Cloutier (Bernard Adamus) à la trompette. Les arrangements de cordes sont de Mélanie Venditti. Marie-Pier Meilleur, quant à elle, signe le sublime visuel qui accompagne La soudure.

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