Après avoir été présentée au prestigieux George Eastman Museum de Rochester (NY), l’exposition NIGHT REELS, signée par l’artiste et cinéaste Stacey Steers, arrive à la Cinémathèque québécoise. L’exposition cinématographique et installative regroupe des œuvres que l’artiste américaine a créées autour de ses trois derniers films : Phantom Canyon (2006), Night Hunter (2011) et Edge of Alchemy (2017). Dans une atmosphère mystique et onirique, où l’observation de la lune et des étoiles rejoint la magie du pré-cinéma, cette exposition-triptyque sera présentée dans les salles Norman-McLaren et Raoul-Barré, du 19 août au 17 octobre.
Rassemblant films d’animation, collages minutieux, instruments d’astronomie et sculptures, Stacey Steers explore l’univers du cinéma, son histoire technologique, son imaginaire, ses icônes. Elle rend ainsi hommage à des figures féminines emblématiques du cinéma des premiers temps, comme Lillian Gish ou Janet Gaynor, qu’elle réintroduit dans des décors végétaux ou surréels inspirés de gravures du 19e siècle. En résulte un assemblage surréel, semblable à la construction d’un rêve.
À PROPOS DE STACEY STEERS
Stacey Steers est connue pour ses films d’animation composés de milliers de dessins sur papier et de collages faits à la main. Ses travaux récents utilisent des images provenant de sources cinématographiques anciennes, à partir desquelles elle construit des récits originaux et expérimentaux.
Les courts métrages d’animation de Steers ont été présentés à de nombreuses reprises à l’international et ont reçu de nombreux prix. Ses films ont été sélectionnés à Sundance, Telluride, Rotterdam, Locarno, au New Directors/New Films (New York), et ont aussi été projetés à la National Gallery of Art (Washington, D.C.) ainsi qu’au MoMA. Son oeuvre a fait l’objet d’une rétrospective au Festival international du film d’animation d’Annecy et au Festival international du film d’animation d’Ottawa.
Récemment, Steers a ajouté à son travail des installations qui associent des objets tridimensionnels tirés de son imagination à des boucles de films, créant ainsi un nouveau contexte pour l’expérience de son travail cinématographique. Elle vit et travaille à Boulder, au Colorado.
À l’exposition NIGHT REELS s’ajoutera une rétrospective des courts métrages de Stacey Steers, de même qu’une carte blanche. En effet, l’artiste, à notre demande, a choisi cinq longs métrages ayant marqué son imaginaire, depuis Sunrise, de F.W. Murnau (1927) jusqu’à L’esprit de la ruche, de Victor Erice (1973).