Un attentat perpétré contre deux mosquées en New-Zélande fait plus de 49 morts. D’innocentes personnes dans deux mosquées trouvent la mort dans un attentat perpétré au nom de la xénophobie, de la haine et du racisme.
C’est un acte barbare et terroriste à condamner et à bannir avec force et fermeté.
C’est un acte horrible, minutieusement préparé, commis de sang-froid et avec préméditation.
Le discours tenu par le terroriste ne laisse aucun doute sur les ravages que peuvent causer la haine, le racisme, la xénophobie et l’islamophobie.
Ses propos laissent présager l’effet d’entraînement que peuvent exercer les propagandes et les discours racistes, haineux, racistes et islamophobes. Hier, c’était à la mosquée de Québec d’essuyer ses blessures, et aujourd’hui c’est en Nouvelle-Zélande.
Va-t-on encore épargné le qualificatif « acte terroriste » aux actes commis sous la bannière de la xénophobie et de la haine? Parce que la xénophobie n’est pas reconnue « idéologie », alors qu’elle n’en demeure pas moins la fille de l’idéologie raciste et suprémaciste. Il est temps de l’admettre: le terrorisme n’est le propre d’aucune race, origine, couleur, culture ou religion. Il est l’issue d’une situation où se combinent intolérance, haine, et bourrage dogmatique, et où la bêtise humaine triomphe.
Il est temps de s’attaquer au terrorisme xénophobe, raciste et haineux, d’une façon aussi déterminée qu’elle l’est pour les autres formes du terrorisme. Et, il s’agit surtout de combattre à la source ses fondements: le racisme et la xénophobie et tout ce qui les alimente.
Nos prières et pensées vont aux victimes et à leurs familles.
Dr Brahim Benyoucef