Avec 70 chevaux, 45 cavaliers, acrobates et musiciens, un carrousel grandeur nature et un lac de 300000 litres d’eau, le spectacle Odysséo enchante, émeut, fait rêver et surprend les spectateurs de par son originalité et le savoir-faire de professionnels du secteur.
En ce mardi 16 juin, c’est jour de représentation et d’avant-gout de plusieurs semaines de représentations pour le plus grand bonheur du public, et ce jusqu’au 16 août prochain.
Le Fondateur et Directeur artistique du spectacle d’Odysséo Monsieur Normand Latourelle ne manquait pas d’ailleurs de rappeler que contrairement aux spectacles réguliers, les directives sont données manuellement. C’est-à-dire que c’est un humain qui décide quand est-ce que les lumières s’allument et que les rideaux ou les portes s’ouvrent, car il y a des animaux dans le spectacle ce qui nécessite beaucoup d’improvisation. Ceci a pour effet de modifier les durée des tableaux qui ne sont pas les mêmes : « Cela fait quatre ans que l’on a créé le spectacle d’Odysséo qui s’apprête à partir sur un autre continent et l’on voulait vraiment présenter pour une dernière fois ce spectacle ici à Montréal. C’est ici que ça a commencé et l’on voulait faire un bonjour aux gens de Montréal pour leur dire que c’est la dernière chance de voir Odysséo ».
Même si le spectacle s’ajuste en fonction du caractère des chevaux, la signature artistique reste la même aux dires de Monsieur Latourelle qui présentait les nombreux artisans, cavaliers et acrobates du spectacle.
Nous en avons rencontré certains dont voici quelques confidences :
Michel Cusson: Compositeur de musique
« La musique c’est la cinquième dimension du spectacle…on va dans l’univers Cavalia Odysseo…c’est important d’être toujours avec l’acrobate et avec les chevaux…la musique suit pas à pas ce qui se passe. Au niveau émotionnel, la musique met en relief l’action et l’on se laisse transporter dans la magie. C’est les chevaux qui décident du rythme…à plein d’endroits on peut éttirer ou raccourcir les morceaux parce que les chevaux réagissent différemment et c’est le chef d’orchestre qui décide spontanément ».
Raphaël D’Amour : Chef d’Orchestre
Je donne des directives aux musiciens via un micro que j’ai en permanence…Memem si je suis du coté cour, ils peuvent me voir une caméra, mais la connexion ultime se fait via les écouteurs…il y a beaucoup plus d’énergie du côté cour et il y a toujours une cohésion avec l’orchestre ».
Michèle Hamel : Conception des costumes
Chaque tableau du spectacle évoque un pays où une émotion…le spectacle nous met dans un état qui est le résultat d’une rare création où nous avons utilisé beaucoup de matières nobles telles que la soie ou du lin »
Majolie Nadeau : Acrobate et cavalière
« Je suis avec Odysséo depuis la création du spectacle jusqu’à maintenant. Pour moi, c’est un grand voyage à travers le monde avec les images que nous avons de la scénographie…et en même temps on peut admirer la relation que l’homme peut avoir avec le cheval. Il y a des numéros de groupes et de numéros individuels…On peut voir la confiance que l’on peut avoir envers le cheval tel que mon numéro ou je me tiens sur le dos sans les mains…j’ai vraiment confiance en mon cheval…c’est vraiment un grand voyage où l’on peut aller au travers des émotions, des sentiments, des paysages…c’est un spectacle qui est globale et qui va chercher un peu de tout chez tout le monde ».
Elise verdoncq : Cavalière
« J’ai toujours voulu faire partie de ce monde de rêve et du spectacle et je me rends toujours pas compte que j’y suis…et pour moi c’est toujours comme si c’était la première fois à chaque fois. Je fais la tableau le Sédentaire avec les onze chevaux arabes dont Omerio que l’on voit à la fin du spectacle ».
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