OMNIBUS le corps du théâtre (1970) et L’École de Mime de Montréal l’art du corps (1977) remballent leurs pénates.

Cofondatrice d’Espace Libre en 1979 et depuis lors, résidente, la compagnie de création et son école de pensée quitteront le lieu le 30 juin à l’échéance du bail avec la maison.

Puisqu’Il y a un monde ailleurs*, OMNIBUS et l’École de Mime redeviennent nomades, en quelque sorte libres à nouveau, et plus que jamais utopiques.

Incidemment Dans la tête de Proust (pastiche, collage et fabulations) prendra la route dès l’automne prochain pour une douzaine de dates déjà confirmées tandis que l’École de Mime convoite un lieu à sa mesure.
Au nom de l’équipe et du conseil d’administration, les directeurs artistiques de la compagnie, Asselin (Jean), Bossé (Réal) et Moreau (Sylvie) saluent leurs ami(e)s comme il est de rigueur chez nous … sans s’incliner.
Le corps du théâtre depuis près de cinq décennies, OMNIBUS y mit en oeuvre quelque cinquante productions reflétant l’universalité de la culture du corps.
Pour sa part, L’École de Mime de Montréal, héritière de ce patrimoine culturel, célèbre cette année ses quarante années de transmission ininterrompues des règles de l’art par une vingtaine de pédagogues. Elle fut fréquentée à ce jour par plus de trois mille élèves venus du monde entier.
De 1999 à 2011, OMNIBUS et L’École de Mime ont accueilli à un rythme triennal cinq éditions des Rencontres Internationales du Mime de Montréal (RIMM), soit une quarantaine d’artistes et de compagnies de renom.
* Coriolan de William Shakespeare
À propos d’OMNIBUS…
DU PUR MIME – Spécialités féminines (2015), L’Entrepôt (2004), Rêves, chimères et mascarade (2009), Burlesque (2008), La flèche et le coeur (1991), Casse-tête (1980), Silence ! On bouge (1972),
DE L’IMPUR AVEC DES RARETÉS DU RÉPERTOIRE CLASSIQUE – Amours Fatales – d’après Andromaque, Bajazet et Bérénice de Jean Racine (2014), des Shakespeare dont Fatal d’après Henri VI (1e, 2e et 3e parties) (2013), et Le cycle des rois, d’après RII, HIV (1’ et 2’ parties) et HV (1988), de Ramon Maria del Valle Inclan, les Comédies barbares (1993), La Célestine de Fernando de Rojas (1990),
DES ADAPTATIONS, TRADUCTIONS ET PALIMPSESTES – En terre, là-bas d’après le roman As I Lay Dying de William Faulkner (1998), Le précepteur de Michael Mackenzie à partir de la nouvelle The Pupil de Henry James (1994), La dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil à partir du roman de Sébastien Japrisot (1987), JABBARNACK ! d’après le Jabberwocky (2012) et Alice à partir de Lewis Carroll (1982),
DES CRÉATIONS DE JEUNES ET NOUVEAUX AUTEURS – Dans la tête de Proust (pastiche, collage et fabulations), de Sylvie Moreau (2017), PLYWOOD un show sur le rough de Réal Bossé (2016), L’intimité d’Emma Haché (2004), Le silence de Nathalie Sarraute (2003), Le temps est au noir et La Mort des Rois de Robert Claing (1986 et 1990)
AINSI QUE DES HYBRIDES TRANSVERSAUX À D’AUTRES ARTS – L’amour est un opéra muet d’après le Cosí fan tutte de Mozart (2007) avec le quintette à vent Pentaèdre (2001), Choses vues à la halte à partir de douze grands formats du peintre Jaber Lutfi (1996), Quatre jeux de musique théâtre (1991) dont Ni terrible, ni simple avec la claveciniste Catherine Perrin, l’opéra Eurydice de Bernard Bonnier et Le conte de l’étoile de René-Daniel Dubois.

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