AZ Films est heureuse d’annoncer la sortie le 28 août, du film Petit pays d’Éric Barbier d’après le roman de Gaël Faye mettant en vedette Jean-Paul Rouve (Donne-moi des ailes, Le sens de la fête) et Isabelle Kabano (Opération Turquoise).
Dans les années 1990, un petit garçon vit au Burundi avec son père, un entrepreneur français, sa mère rwandaise et sa petite sœur. Il passe son temps à faire les quatre cents coups avec ses copains de classe jusqu’à ce que la guerre civile éclate mettant fin à l’innocence de son enfance.
Éric Barbier intègre l’Idhec en 1979, l’occasion pour lui de réaliser une poignée de courts métrages. En 1985, il réalise le pré-film du Brasier, un projet très coûteux qui ne se concrétisera qu’en 1991 et remporte le Prix Jean-Vigo. En 1993, il signe pour Arte le téléfilm Un air de liberté dans le cadre de la collection Les années lycée. En 1999, il réalise Toreros son deuxième long métrage avec Olivier Martinez et Claude Brasseur. Sept ans plus tard, Éric Barbier signe le thriller Le serpent, l’adaptation d’un roman du britannique Ted Lewis, mettant en vedette Clovis Cornillac et Yvan Attal qu’il retrouve en 2014, pour Le dernier diamant. Trois ans après, il revient avec La promesse de l’aube, adapté du roman autobiographique d’aventure initiatique du même nom de Romain Gary avec Pierre Niney dans la peau de l’écrivain. Le film a obtenu un succès au box office québécois.
Auteur-compositeur-interprète, Gaël Faye est né en 1982 au Burundi, d’une mère rwandaise et d’un père français. Le 1er avril 1995, à treize ans, il quitte malgré lui son pays natal, en proie à la guerre, pour rejoindre la France. Cette étape de sa vie marque un besoin qui ne le quittera plus : exorciser par les mots tous les sentiments d’une vie déracinée. Petit pays, paru en 2016 est son premier roman. Il fait partie du dernier carré d’ouvrages sélectionnés par l’Académie Goncourt pour son prix 2016 et remporte le prix Goncourt des lycéens. Il est également sélectionné pour d’autres prix : Fémina, Médicis, Interallié, de l’Académie française et Renaudot.
« Partir d’un roman et en faire un film, je trouve ça complètement fou, ahurissant, complètement miraculeux. » Gaël Faye