Face à la crise climatique, Martine Delvaux refuse l’abattement et choisit le combat, celui que mène la génération de sa fille, qui tient tête aux décideurs et réclame avec force la protection de la vie sur Terre. Solidaire, elle offre ici un livre-collage tissé de catastrophes, mais surtout d’espoir, où le feu occupe une place centrale. Feu sacré des militant•es, bûchers où tant de femmes ont péri, feux follets, feux de forêt dévastateurs, rage incendiaire et feux de joie : certaines flammes nous détruisent, quand d’autres nous éclairent. Les pompières pyromanes qui habitent ce livre savent lesquelles entretenir amoureusement.
Ces pages sont nées de ma fascination pour le feu. Elles sont remplies de souvenirs brûlants, de scènes incendiées, de flammes qui ont marqué l’histoire des femmes. J’ai voulu établir une filiation de femmes qui portent le feu, rendre hommage à celles qui ont joué avec le feu. Qui ont résisté à l’injustice avec détermination, constance et patience, parfois au prix de leur vie. Toutes celles qui ont fait œuvre de feu pour la suite du monde.
Romancière et essayiste féministe, Martine Delvaux a notamment publié Thelma, Louise & moi, Blanc dehors (finaliste du Prix des libraires et du Prix du Gouverneur général), Rose amer, C’est quand le bonheur ?, Le monde est à toi et Les filles en série. Des Barbies aux Pussy Riot. Récemment, elle a fait paraître Je n’en ai jamais parlé à personne, un livre composé de témoignages recueillis dans la foulée du mouvement #moiaussi. Son essai Le boys club a remporté le Grand Prix du livre de Montréal.
Essai
Série K
186 pages – 22,95$
978-2-89822-062-3