Entre 2016 et 2019, la population de 6 des 17 régions administratives du Québec a connu une croissance annuelle moyenne de plus de 10 pour mille (1 %). Il s’agit de la région de Montréal et des quatre régions qui lui sont adjacentes (Laurentides, Lanaudière, Montérégie et Laval), de même que de l’Outaouais.
Trois régions ont cependant enregistré une baisse de leur population. La diminution a été de faible ampleur dans le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (de l’ordre de – 1 pour mille), mais plus marquée sur la Côte-Nord (- 7 pour mille). Dans l’ensemble du Québec, au cours de la même période, le taux d’accroissement annuel moyen a été de 10,3 pour mille.
Ces résultats sont tirés du bulletin Coup d’œil sociodémographique, numéro 71, publié aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec. À partir des plus récentes estimations démographiques, ce bulletin analyse l’évolution de la population des régions administratives, des municipalités régionales de comté (MRC) et des municipalités du Québec.
Portrait contrasté à l’échelle des MRC
Des 104 MRC que compte le Québec, 11 ont vu leur population croître à un rythme annuel moyen supérieur à 15 pour mille (1,5 %). Parmi celles-ci, on trouve Montréal ainsi que 8 MRC situées dans sa périphérie (4 en Montérégie, 2 dans les Laurentides, 2 dans Lanaudière). La MRC de Mirabel, dans la région des Laurentides, occupe le premier rang avec une croissance annuelle moyenne de 39,4 pour mille, soit tout près de 4 %. Les deux autres MRC à forte croissance se trouvent dans les régions de la Capitale-Nationale et du Nord-du-Québec.
À l’inverse, les 11 MRC ayant enregistré les déclins démographiques les plus importants (taux inférieurs à – 5 pour mille) sont toutes situées dans les régions les plus éloignées des grands centres. Parmi celles-ci, on observe des taux inférieurs à – 10 pour mille (- 1 %) dans deux MRC, soit La Haute-Côte-Nord et La Haute-Gaspésie.
Les municipalités de 50 000 habitants et plus connaissent les hausses de population les plus marquées
De manière générale, les municipalités de 50 000 habitants et plus sont celles qui ont enregistré les croissances démographiques les plus fortes entre 2016 et 2019. En contrepartie, 42 % des municipalités comptant moins de 1 000 habitants ont vu leur population se réduire. En 2019, près de la moitié de la population québécoise (47,7 %) réside dans une des 10 municipalités de 100 000 habitants ou plus.
Source : Institut de la statistique du Québec