Lors d’un événement à Wolfville, en Nouvelle-Écosse, Postes Canada a dévoilé son timbre annuel du jour du Souvenir soulignant le courage et la persévérance remarquables de Mona Parsons. Pendant l’occupation nazie des Pays-Bas, Mona Parsons aide les aviateurs alliés dont l’avion a été abattu à s’enfuir en Angleterre. Elle est arrêtée et devient la seule civile canadienne emprisonnée par les nazis pendant la guerre.

Née en 1901 à Middleton, en Nouvelle-Écosse, et élevée à Wolfville, Mona Parsons vit aux Pays‑Bas avec son mari hollandais. Lorsque l’occupation nazie commence en mai 1940, ils décident d’aider le réseau de la résistance hollandaise.

Ils offrent leur domicile comme cachette et point d’arrêt pour les aviateurs alliés dont l’avion a été abattu au-dessus des Pays-Bas. Mais en 1941, ils sont trahis par un informateur et arrêtés par les nazis. Mona Parsons est condamnée à mort, mais elle fait appel et sa peine est commuée à des travaux forcés à perpétuité.

Transportée en Allemagne, elle passe trois années en prison, jusqu’en 1945, lorsqu’elle s’échappe pendant un bombardement allié. Elle entreprend ensuite un périlleux voyage pour sortir de l’Allemagne, parcourant à pied 125 kilomètres en trois semaines. À son arrivée à la frontière néerlandaise, elle est amaigrie, ne pesant que 87 livres, et ses pieds sont gravement infectés.
De retour aux Pays-Bas en sécurité, Mona Parsons demande l’aide d’un soldat allié, qui s’avère être lui aussi un Néo-Écossais. Il est membre du régiment des North Nova Scotia Highlanders qui s’était avancé dans le pays.
Finalement, Mona Parsons retourne en Nouvelle-Écosse, où elle se remarie et vit jusqu’à son décès en 1976.

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