Le 1er mai 2015, Sandra Cordero Rebolledo a été brutalement arrêtée et détenue pour avoir exercé son droit de rassemblement pacifique dans une manifestation anticapitaliste. Malgré le fait qu’elle n’a enfreint aucune loi et que son seul crime a été de s’exprimer selon sa conscience, elle a été entraînée dans un processus juridique qui a causé beaucoup de stress pour elle et sa famille, avant que la cour ne l’acquitte de toutes ses accusations le 26 avril 2017. Elle n’a jamais été indemnisée pour ce qu’elle a vécu.

À cause de cet abus de procédure, s’en sont suivi pour elle plusieurs problèmes physiques et psychologiques, et donc un traumatisme qui l’affecte jusqu’à aujourd’hui. Le 1er mai 2018, elle a déposé une poursuite contre de l’employeur du SPVM, soit la Ville de Montréal, pour son arrestation et sa détention illégales, et pour les dommages physiques et psychologiques qui en ont résulté.

La juge de la cour municipale Manon Bourbonnais a conclu que la police n’a pas vu se produire le crime dont elle accusait Mme Rebolledo, ce qui démontre que l’arrestation de Mme Rebolledo et tout ce qui en a résulté était illégal. Non seulement la police refuse d’admettre ses torts à travers une entente à l’amiable, mais elle est de plus en train d’étirer la procédure, ce qui cause encore davantage de stress à Mme Rebolledo ainsi qu’à sa famille. Le 20 novembre 2018, Sandra Cordero Rebolledo va se présenter au tribunal pour faire avancer sa poursuite, en espérant obtenir justice pour toute la douleur et la souffrance qu’elle a subi et subit encore.

Rejoignez-nous à 8h30 devant la Palais de justice de Montréal pour entendre son histoire et venir la soutenir à la cour, où elle recherche la justice qui lui est dûe.

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