Shootfilms annonce la première de Femmes des casernes qui se tiendra le 5 mars à 18 h au cinéma Quartier latin dans le cadre des Rendez-Vous Québec Cinéma. Cette présentation se fera lors d’une soirée « Tapis bleu » en présence de la cinéaste, du producteur et coscénariste Richard Blackburn, des personnages du film et des membres de l’État-major du Service de Sécurité Incendie de Montréal (SIM).
Femmes des casernes sera présenté le 8 mars au Cinéma Beaubien dans le cadre de la Journée internationale de la femme. Il prendra l’affiche au Cinéma du Musée à compter du 13 mars.
Incursion dans la vie d’amazones pratiquant le métier le plus non-traditionnel, Femmes des casernes s’approprie l’univers masculin de la lutte aux incendies pour en faire un film d’action au féminin. Tourné sur une période de trois ans, le film expose le quotidien de deux pompières du Service de Sécurité Incendie de Montréal ainsi que les efforts déployés par deux recrues qui tentent de faire leur place à leurs côtés. Équipée de l’habit de pompier, la cinéaste s’est mêlée aux équipes d’intervention du SIM pour témoigner de la réalité de ces pompières, dans un cinéma vérité qui s’évertue à déconstruire le mythe voulant que les femmes n’aient pas la capacité de faire ce travail.
Louise Leroux a tout appris du documentaire. D’abord à l’ONF, où elle fait ses classes auprès d’une brochette de cinéastes chevronnés dont Jacques Godbout, Michel Brault et le producteur Éric Michel. Avec eux et bien d’autres, elle roule sa bosse sur une quinzaine de productions avant de signer Stiletto, son premier film documentaire présenté au International Documentary Association Awards de Los Angeles. L’année suivante, elle coréalise et monte Salt, un long métrage documentaire lauréat du prix Most Innovative au Reel to Real Film Festival de Vancouver. En 2000, elle quitte les corridors de l’ONF pour explorer le monde avec sa caméra. Des confins éoliens de la Gaspésie (Maîtres chez eux) aux forêts incendiées du Nord (Pompiers boréals), des dessous de la consommation écologique (Planète prise 2) au patrimoine équestre du Québec (La légende du cheval Canadien), de la camaraderie des boys de La Prairie (Les Boys, le documentaire) à la survie des hebdos québécois (Deux filles, un hebdo), chaque film est l’occasion pour elle d’investir une réalité nouvelle et d’y poser un regard subjectif. En 2010, elle se rend à Los Angeles pour étudier la scénarisation dramatique, acquérant des techniques d’écriture qu’elle met en pratique dans ses œuvres documentaires. Depuis cinq ans, elle signe la direction photo et la prise sonore de ses films, faisant d’elle une cinéaste complète en cela qu’elle écrit, tourne, enregistre et monte les films qu’elle réalise.