Du 18 au 22 mars, près de 40 000 étudiant.es et stagiaires partout au Québec font la grève mettant ainsi à exécution l’ultimatum lancé l’automne dernier au gouvernement Legault et à son ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge. À cette occasion, la coalition montréalaise pour la rémunération des stages organise de nombreuses activités tout au long de la semaine.
En novembre dernier, les étudiant.es et stagiaires avaient prévenu le gouvernement qu’une grève générale serait déclenchée cet hiver si aucune mesure concrète n’était prise afin de mettre fin à l’injustice des stages non-rémunérés. Depuis trois ans, les stagiaires réclament le plein salaire et des conditions de travail convenables. Pour toute réponse, le ministre Roberge s’est contenté de multiplier les rencontres avec les délégué.es des regroupements étudiants nationaux et s’entête à catégoriser et hiérarchiser les stages.
Les 18-19-20 mars, les stagiaires et étudiant.es en grève visiteront écoles, établissements de santé et organismes communautaires dans différents quartiers pour être visibles auprès de leurs collègues dans les milieux de travail. Jeudi 21 mars, elles seront rassemblées pour une grande manifestation.
La Coalition montréalaise pour la rémunération des stages regroupent des associations, syndicats et groupes étudiants, dans le but d’obtenir notamment le plein salaire et des conditions de travail convenables pour tou-tes les étudiant-es en situation de stage à tout ordre d’enseignement.