Montréal, le 31 janvier 2017 – Depuis octobre 2016, le petit Outremont s’anime aux rythmes des Mardis métissés, grâce à Vision Diversité. En collaboration avec le Théâtre Outremont, l’organisme vous invite à une série de voyages à la rencontre des cultures musicales d’artistes bien de chez nous. Le mardi 7 février, à 20 h, découvrez la charismatique Queen Ka, coup de cœur du Théâtre Outremont à la Vitrine des musiques locales métissées 2015.
Queen Ka, Elkahna Talbi de son vrai nom, est une passionnée des mots et de la scène. Née à Montréal de parents tunisiens, elle atterrit dans l’univers du Slam au milieu des années 2000, après des études universitaires en interprétation de l’art dramatique. En 2006, l’artiste présente un premier spectacle de poésie performative, accompagnée de Pierre Philippe Côté à la musique. L’année suivante, elle découvre les soirées de Slam à Montréal, qui en sont à leurs débuts. Elle devient vite une régulière de ces soirées et se classe 2 années consécutives finaliste de l’équipe de Montréal. En compagnie de Ivy, elle participe à divers évènements. En 2009, elle est accueillie au Festival international de littérature de Berlin. Elle est également l’invitée de Grand Corps Malade à deux reprises lors de ses spectacles au Québec.
Depuis 2008, Queen Ka travaille avec le musicien Blaise Borboën-Léonard, avec qui elle présente son spectacle Délirium. En 2010, Stéphane Leclerc s’ajoute à l’aventure. Les 2 musiciens signent ensemble les compositions musicales des textes de la chanteuse dans un spectacle intitulé Ceci n’est pas du Slam, mis en scène par Yann Perreau, et qui lui permet de se tailler une place parmi les cinq artistes des Entrées en scène Loto-Québec 2012. Son dernier spectacle, Chrysalides, a également été mis en scène par Yann Perreau.
Dans le cadre des Mardis métissés, Queen Ka vient nous offrir des pièces de Chrysalides et des nouvelles œuvres.
« Chez Queen Ka, le texte, la théâtralité de la déclamation, le grain magnifique de la voix et l’urgence de l’interprétation ne peuvent être dissociés. (…) Ambiances électros, post-trad, violons, guitares et claviers enrobés de fréquences de synthèse, pulsés par des rythmes technoïdes lorsque le texte le commande. (…) Et des textes de qualité, flot de mots portés par une voix puissante, texturée, cendrée, une voix qui peut traverser les murs. » – Alain Brunet, La Presse, 2015.