EN SPECTACLE
11/03 – Saskatoon – The Bassment
13/03 – Calgary – King Eddy
17/03 – Halifax – Central Library
28/03 – Ottawa – NAC 4th stage (International Piano Day)
31/03 – Montréal – Café Resonance
02/04 –Toronto – Heliconian Hall

Montréal, février 2020 – Le pianiste torontois R Grunwald présente le nouvel extrait de son premier LP pour piano solo, Oma, à paraitre le 6 mars via Common Noise / Outside Music. « Determination Of The Crossing » est « cyclique, frénétique et contemplative », explique Grunwald. « Cette pièce est mon interprétation musicale de l’acte d’évasion. » Le morceau est accompagné d’un magnifique clip qui est l’oeuvre de Jacob Mittermaier-Zubeck.

Musicien de session qui a travaillé centaines de musiciens, R Grunwald a surtout été fidèle à Jill Barber, l’auteur-compositeur Donovan Woods et David Myles pendant presque une décennie. Il a joué avec Three Canted Cantors de New York et a composé la musique de plusieurs films et émissions de télévision, dont celle de la primée série Yid Life Crisis (« c’est essentiellement Curb Your Enthusiasm, mais tout se déroule à Montréal et en yiddish », dit-il.)

R Grunwald est maintenant prêt à présenter sa propre musique, seul. Mais il y a une personne qui sera avec lui sur scène chaque soir, même si elle ne sera pas là physiquement. Sa grand-mère de 96 ans, qui a vécu au Chili après avoir fui sa Pologne natale en 1946, est la principale inspiration du premier album solo de Grunwald, Oma – mot allemand pour « grand-mère ».

Voyez le clip de l’extrait Wood Meets Water

Grunwald a été inspiré par la vague de musique pour piano solo ces dernières années, dont celle de Nils Frahm, Chilly Gonzales et Max Richter. « Je n’aurais jamais envisagé de réaliser ce projet il y a cinq ans », dit-il. « Qui va écouter du piano solo ? Surtout le genre de musique que j’écris, qui est très lente et cérébrale et qui demande beaucoup d’attention. » Il admet cependant qu’il y a maintenant une surabondance dans le genre et il espère se démarquer. « Quand je regarde dans la catégorie ‘‘piano solo’’ sur les services de streaming, je passe à travers la liste, et 90 % de celle-ci sonne exactement de la même manière: des arpèges, pas très mélodiques. Ce qui est différent dans ma musique, c’est qu’elle se concentre sur la mélodie. Ce n’est pas de la musique pop, mais elle a quelque chose à laquelle s’accrocher. Je suis un gars de session, donc la seule chose que je sais plus que tout, c’est que la mélodie est reine, et vous ne devriez pas vous mettre en travers de ça. »

Bien que le Jazz ait influencé R Grunwald, OMA n’en est pas. Grunwald qualifie les compositions sur Oma de « minimalisme étendu ». Il explique: « Ça s’inspire de la tradition de Philip Glass et Steve Reich, mais dans toute cette musique, les motifs sont courts et se développent par la répétition. Je voulais étendre ça, en utilisant des motifs qui forment des mélodies complètes, et les faire évoluer à travers différentes textures ou harmonies. » Même la création de l’album a été relativement lente: deux ans se sont passées entre la composition et le mastering final, et presque un an avant que l’album ne soit prêt à sortir.

Pas besoin de précipiter la musique lente.

Source : Common Noise / Outside Music

Read previous post:
DIDIER LAMBERT LANCE SON PREMIER ONE-MAN-SHOW : SWELL À SOUHAIT !

Les premières auront lieu le 7 octobre prochain à la Cinquième Salle de la Place des Arts de Montréal et...

Close