Après deux ans d’attente, le 3e chapitre de Raven[1] vient d’être publié aux éditions Dargaud. Créé et imaginé par l’illustrateur et auteur de bande dessinée français Mathieu Lauffray[2], les évènements de cette bande dessinée se déroulent vers 1666 à Hispaniola. Dans Furies, l’auteur démontre qu’il maîtrise les codes de la piraterie en nous permettant de nous évader dans une autre époque. Le bédéiste nous en met plein les yeux au niveau graphique et nous fait vivre une aventure humaine sur fond de mystères et de combats sanglants.
Une aventure dans les hautes mers des Caraïbes
Le pirate Raven a échappé à la mort à de nombreuses reprises (Voir le tome 1). Il s’est fait de nombreux ennemis, même si pour survivre, il n’hésite pas à faire des alliances de circonstances pour atteindre ses objectifs.
Cette fois-ci, l’étau s’est resserré autour de ce flibustier des mers qui veut gagner du temps pour échapper à la redoutable pirate Lady Darksee. Pour rappel, l’équipage du Capricorne a fait une halte dans une île caribéenne pour trouver le trésor de Chichen Itza. Sur place, la bande de pirates fait face à la résistance des habitants du fort qui a été construit par le comte de Montignac.
Sur l’île, le danger est omniprésent et les tambours incessants des autochtones s’annoncent comme une menace sérieuse contre tous les étrangers : habitants du fort et pirates réunis (Voir le tome 2).
Dans cette quête, Lady Darksee, qui ignore que Raven a déjà récupéré le trésor, se retrouve piégée au milieu des flammes et des émanations toxiques d’un volcan en éruption. Réussira-t-elle à échapper au courroux des flammes ?
De son coté, Raven doit échafauder un plan pour sauver les habitants du fort du funeste sorte que leurs réservent les pirates.
Le suspense est omniprésent dans cette série qui est à recommander !
Réda Benkoula
[1] Raven T.3 : Furies | Mathieu Lauffray (Scénario, Dessin, Couleurs) | Dargaud | 2024 | 84 pages
[2] Mathieu Lauffray qui a déjà publié en compagnie de Xavier Dorison la saga de Long John Silver, confie avoir obtenu suffisamment de latitude de la part de son éditeur pour revisiter la nouvelle de Robert E. Edwards (Black Vulmea’s Vengeance), en plus de nous offrir un troisième tome plus volumineux que les deux premiers (84 pages).
