Les pays possédant un meilleur produit intérieur brut (PIB) sont-ils réellement les plus riches? Le bonheur serait-il un meilleur indice de richesse? Voilà des questions auxquelles tente de répondre Hugo Latulippe dans la nouvelle série documentaire de TV5, Le projet Bonheur intérieur brut. Les 10 épisodes de 48 minutes, produits par Tapis Rouge Films et réalisés par le cinéaste Hugo Latulippe, seront diffusés les mardis à 20 h dès le 30 janvier sur TV5 et seront aussi offerts sur TV5Unis.

Cette série est une folle aventure racontée à la première personne où le réalisateur partage ses trouvailles, autant que ses questionnements, telle une course autour du monde sans limite, en quête de sens et de nouvelles réponses. Pas moins de 14 pays visités et plus de 69 personnes interviewées.

Comment engendrer une communauté humaine où toutes les personnes puissent prétendre au bonheur, du Brésil à la Finlande, de la Corée du Sud à l’Italie en passant par l’Afrique du Sud et la Grèce? En quête de cet idéal légendaire notoirement fixé par le roi du Bhoutan en 1972 comme une riposte aux mirages du PIB, le cinéaste globetrotter Hugo Latulippe entre dans la vie d’un bataillon de gens qui contribuent à la pensée de leur époque du nord au sud, entre sagesses anciennes et fine pointe de la connaissance. Célébrant la vie, cette série constitue une petite encyclopédie de belles trouvailles de peuples et communautés pour construire un monde heureux ; un monde qui tombe « su’l sens ».

Au cours des dix différents épisodes divisés par grandes *thématiques, l’animateur expérimente des pratiques et des manières de vivre autant qu’il explore les territoires de l’intelligence et de l’esprit. Hugo Latulippe rencontre par exemple au Brésil un groupe de percussionnistes afro-brésilien qui a pour mission de diffuser la culture et de garantir les droits civils et humains des personnes marginalisées dans leur pays. En Islande, il interroge Katrin Jakobsdóttir, Première ministre de l’Islande. En Corée du Sud, il vit au monastère bouddhiste de Jeong Kwan, cheffe de renommée internationale, qui croit que la meilleure nourriture pour le corps vient de ce lien intime avec les aliments que l’on fait pousser soi-même. Dans les montagnes Chic-Chocs de la Gaspésie, Éric Deschamps, un photographe animalier qui parcourt les forêts, lui explique comment les orignaux lui ont permis de trouver un sens à sa vie. Aux États-Unis, l’animateur suit l’équipe d’Opération Surf de Van Curaza, un ex-champion de surf qui guérit des soldats de l’armée américaine en choc post-traumatique en les plongeant dans la mer.

« Cette série est une quête personnelle. Nous nous sommes mis en chasse des meilleures idées du monde pour les ramener chez nous! J’ai tissé des liens avec des gens sages et des communautés brillantes pour tenter de mettre au jour les vrais indicateurs de la richesse… une bonne fois pour toutes! », explique Hugo Latulippe

BIB bande-annonce from Tapis Rouge Films on Vimeo.

FAITS SAILLANTS

Le parcours d’un cinéaste globetrotteur
Hugo Latulippe est actif dans le milieu du cinéma documentaire depuis plus de 25 ans. Connu du public depuis sa participation à la Course destination monde de Radio-Canada, il a appris son métier à l’Office national du film du Canada, dans le sillage des maîtres du cinéma direct québécois. En 2005, il fonde la compagnie de production esperamos dont les projets, tournés dans une cinquantaine de pays, ont pour point focal « les grandes questions de notre temps ». Après avoir dirigé l’entreprise montréalaise pendant 12 ans, il vend ses parts et fait l’acquisition d’un bâtiment patrimonial classé dans le Bas-Saint-Laurent, où il installe son bureau et son atelier. Les films écrits, réalisés et produits par Hugo Latulippe ont été sélectionnés dans les plus prestigieux festivals, de Cannes à Hollywood en passant par IDFA, Nyon, TIFF et Sundance et se sont mérités de nombreuses distinctions, dont une dizaine de prix Gémeaux, un prix Jutra et une vingtaine de prix internationaux. Il est aussi connu pour ses engagements politiques et ses positions toniques sur les questions sociales, culturelles et écologiques. Il est actuellement directeur général du Festival de cinéma de la ville de Québec.

Pays visités
Afrique du Sud
Angleterre
Brésil
Canada
Corée du Sud
Danemark
Espagne
États-Unis
Finlande
France
Grèce
Islande
Italie
Portugal
LIEUX TOURNÉS AU QUÉBEC & PERSONNAGES QUÉBÉCOIS
Cap-Chat, Gaspésie, Éric Deschamps
Rimouski, Bas-Saint-Laurent, Colombe St-Pierre
Lévis, Steven Laureys
St-Raymond-de-Portneuf, Capitale-Nationale, Jean Désy
Montréal, Valérie Plante
LIEUX TOURNÉS AU CANADA & PERSONNAGES CANADIENS ANGLAIS
Salt Sprint Island, Colombie-Britannique, Ingrid Bauer & Jean-Claude Catry
*TITRES ET THÉMATIQUES DES DIX ÉPISODES PAR ORDRE DE DIFFUSION
La musique
La richesse
La santé de l’esprit
La moisson
La forêt
Vivre ensemble
La santé du corps
L’éducation
La gouvernance
L’océan

« The pursuit of happiness » – PIB – BIB
La plupart des États du monde ont inscrit, quelque part à leur fondement, l’idée d’assurer le bonheur des citoyennes et des citoyens qui les constituent. C’est ce que Thomas Jefferson a appelé dans la Déclaration d’indépendance des États-Unis (1776) : « The pursuit of happiness ».
Dans le bon vieux temps – celui de nos parents et de nos grands-parents, mettons –, on assumait que le PIB était un bon outil de mesure pour quantifier le bonheur des peuples. On tenait pour acquis qu’une économie florissante et toujours croissante permettrait une large et une juste répartition du bonheur. La richesse des riches s’écoulerait naturellement, en cascades harmonieuses, jusqu’aux plus pauvres. Depuis la 2e guerre mondiale, une bonne partie du monde s’est accroché à ce rêve simple… et si séduisant.

Mais en 2024, les disparités économiques atteignent des sommets qui rappellent celles qui prévalaient au début du 20e siècle, juste avant les deux guerres mondiales. On sait aussi que la cadence de la « machine-à-PIB » hypothèque désormais la vie humaine sur Terre. Et puis le World Happiness Report nous apprend que les citoyennes et citoyens des 5 premières économies mondiales (PIB) se qualifient étonnement mal sur l’échelle planétaire du bonheur.

De plus en plus de voix s’élèvent pour dire que le calcul de la richesse des peuples par les indicateurs du PIB s’avère une erreur historique. Tout indique qu’il nous faudra chercher dans une autre direction.

CE QU’ALBERT EINSTEIN EN PENSAIT EN 1922
 » Si le bonheur intérieur brut (BIB)
ne remplace pas le produit intérieur brut (PIB)
nos sociétés devront se contenter du requiescat in pace (RIP)
d’un requiem pour une civilisation.

Renoncer au règne de la quantité
et renouer avec la joie du règne de la qualité
telle est bien la révolution individuelle et collective à réaliser
pour redonner un sens à la notion pervertie de « progrès ».  » – Albert Einstein, 1922

PRODUCTION
Evelyne Lafleur Guy
CHEFFE DE LA RECHERCHE
Nancy Marcotte
IMAGE
Olivier Cheneval
IMAGES COMPLÉMENTAIRES
Hugo Latulippe
David Ouellet
PRISE DE SON
Sylvain Vary

PRISE DE SON COMPLÉMENTAIRE
Arnaud Beaudoux

MUSIQUE ORIGINALE
Josué Beaucage
MONTAGE
Benoit Ouellet

ASSEMBLAGE
Natacha Dufaux
MONTAGE ET RÉALISATION DU FILM D’OUVERTURE ET DESIGN GRAPHIQUE
Étienne Deslières
NARRATION ET TEXTES
Hugo Latulippe

MONTAGE EN LIGNE ET MIXAGE SONORE
Jonathan Seaborn

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