En juin, l’emploi varie peu au Québec (- 11 200; – 0,3 %) et demeure stable au Canada (- 700; 0,0 %). Le taux de chômage se replie de 0,1 point tant au Québec (7,0 %) qu’au Canada (6,8 %). C’est ce qui ressort de l’analyse des données sur l’emploi et la population active diffusée par l’Institut de la statistique du Québec, à partir des résultats de l’Enquête sur la population active1 rendue publique, aujourd’hui, par Statistique Canada.

La stabilité de l’emploi s’observe dans le secteur des biens (- 9 200) et dans celui des services (- 2 000). Par rapport à juin 2015, l’emploi augmente de 33 300 au Québec (+ 0,8 %) et de 107 600 dans l’ensemble du Canada (+ 0,6 %).

L’emploi demeure stable au deuxième trimestre 2016

Au deuxième trimestre 2016, l’emploi a peu changé (+ 6 200; + 0,2 %) au Québec, tout comme au premier trimestre (+ 2 200; + 0,1 %). Cette stabilité résulte d’une augmentation de l’emploi à temps plein (+ 19 200) et du recul de celui à temps partiel (- 13 100).

L’emploi se replie légèrement dans le secteur des biens (- 5 100; – 0,6 %), mais croît dans le secteur des services (+ 11 200; + 0,3 %) au deuxième trimestre 2016.

La faible variation de l’emploi entre le premier trimestre et le deuxième trimestre 2016 au Québec (+ 0,2 %) est similaire à celle observée au Canada et en Ontario (+ 0,2 %).

Comparativement au premier trimestre 2016, le taux de chômage au Québec diminue de 0,4 point au deuxième trimestre 2016 pour se fixer à 7,2 %. Ce taux est plus élevé que celui de l’Ontario (- 0,1 point à 6,7 %) et celui du Canada (- 0,2 point à 7,0 %). Le taux d’emploi s’élève à 59,7 % (- 0,1 point) au Québec; il s’établit à 60,8 % (- 0,1 point) en Ontario et stagne à 61,1 % au Canada. De son côté, le taux d’activité se fixe à 64,4 % (- 0,2 point) au Québec comparativement à 65,2 % (- 0,1 point) en Ontario et à 65,7 % (- 0,2 point) au Canada.

« Les estimations mensuelles tirées de l’Enquête sur la population active sont fondées sur un échantillon et ainsi sujettes à une certaine variabilité d’autant plus importante lorsqu’elles sont ventilées selon le sexe, l’âge, les régions, les industries, etc. Les estimations mensuelles se caractérisent également par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. »

SOURCE : Institut de la statistique du Québec

By admin

Read previous post:
Close