Affluence, rencontres humaines, démythification, information, partage et respect : quelques mots qui décrivent cette première édition qui vient de se terminer au Palais des Congrès de Montréal. Un vrai succès pour cet événement inédit qui, répondant à un besoin certain, a su toucher au cœur un public diversifié, reconnaissant pour cette initiative audacieuse et nécessaire.

LE PUBLIC AU RENDEZ-VOUS
Les allées étaient très achalandées avec une affluence qui correspond aux attentes des organisateurs pour cette première édition. Plus de 4 000 visiteurs ont répondu présents témoignant ainsi du besoin d’un espace de rencontre sur un sujet parfois encore tabou. Un public varié de tout âge, reflet du cycle de la vie, est venu explorer des questions intimes autour de la fin de vie et sur la mort.
« À la lumière de cette grande ouverture d’esprit et de cœur des gens qui sont passés ici, je crois que nous pouvons dire que nous sommes passés d’une mort solitaire à une mort solidaire.’ » Phoudsady Vanny, fondatrice du Salon de la mort.

UN SALON PLEIN DE VIE
Il s’agissait d’aller, au-delà des idées préconçues, au cœur de l’expérience humaine. Les thématiques des conférences et les identités plurielles des exposants ont offert une vision globale et riche autour de sujets aussi concrets que psychologiques, technologiques, artistiques ou spirituels laissant le souffle de la vie témoigner des possibles. Même la littérature était présente grâce à la librairie Le Parchemin. Une chance de se réapproprier, de manière vivante, cette étape de notre condition humaine, à notre manière avec respect et chaleur humaine.

On affichait complet pour chacune des vingt conférences programmées abordant des thèmes allant du deuil animalier à la planification, du don d’organes ou encore à l’évolution des rituels. Les conférenciers (Stéphane Crête, Johanne de Montigny, Brigitte Deschênes, Julia Duchastel, France Gauthier, Dr Martin Juneau, Louis-Simon Lamontagne, Dr Pierre Marsolais, Josée Masson, Lynne Pion, Dominique Bigras, Sophie Sylvain, Dre Christiane Martel, Jean-Marie Lapointe et Marie-Ève Chamberland, Dr Georges L’Espérance, Isabelle Massé, Jonathan Goyer, Patricia Tonelli, Me Bourgeois, Me Lavoie et Me Ferland) ont su, en partageant leur expertise, offrir des réponses à des questions essentielles et pourtant peu communes avec une approche d’ouverture.

UNE COUVERTURE MÉDIATIQUE D’IMPORTANCE
Les médias ont répondu présents, tant à Montréal qu’en région. Cette couverture allant jusqu’à l’international (TV5 Monde) témoignait ainsi de l’intérêt marqué pour cet événement nouveau. Car il est vrai qu’ici, au Québec, on a fait preuve d’avant-gardisme pour cette thématique universelle qui pourrait demeurer délicate. En effet, peu nombreux sont ceux engagés dans une telle initiative. On dénombre une unique édition d’un salon similaire ayant eu lieu à Paris en 2011 et quelques événements d’envergure aux États-Unis, plus précisément à San Francisco et à New-York.

LES RITUELS DU MONDE
L’espace consacré aux approches culturelles internationales des rituels, présenté par Urgel Bourgie, a remporté un vif succès. On pouvait y découvrir les approches très différentes de cinq pays : l’Algérie, l’Inde, le Québec, le Mexique et le Vietnam. Cette vision interculturelle de rencontrer nos différences permet de trouver le dénominateur commun de notre expérience de la mort.

PASSEURS DE MÉMOIRES
Profitant de cette première édition, deux innovations ont été présentées par des acteurs majeurs. D’une part, Lune Rouge, une entreprise de Guy Laliberté, présentait UMA (United Memory Archive) qui a pour mission de préserver mémoires et leçons de vie afin de les partager avec les proches et les générations futures. Pour Fragment, il s’agissait de l’Urne Connectée, un objet commémoratif qui réagit à la présence de son utilisateur.

MISSION ACCOMPLIE
Grâce au succès indéniable de cette première édition, la fondatrice Phoudsady Vanny ainsi que les entreprises Pluri Congrès inc. et L-A be let artists be donnent rendez-vous au public les 1er et 2 novembre 2019 pour la deuxième édition !
Dans la multitude de commentaires touchants et positifs, celui d’une visiteuse a particulièrement charmé l’équipe résumant bien l’expérience du salon : « Je suis arrivée sur le site avec la chaire de poule et j’en suis ressortie avec des frissons. »

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