Cette semaine, Tënk propose une incursion dans l’œuvre du géant du cinéma d’animation Pierre Hébert dans la foulée de la parution du livre du réalisateur, Toucher au cinéma (Éditions Somme toute).
Pour permettre de visiter de l’intérieur son inimitable démarche, Tënk met de l’avant quatre films sélectionnés par Marcel Jean, directeur de la Cinémathèque québécoise et auteur d’un ouvrage sur la création de Pierre Hébert. Combinant de nombreuses disciplines (musique, gravure, poésie, dessin), le cinéaste poursuit depuis 60 ans une faste carrière, comptant à son actif plus de 40 films dont trois longs métrages.
Disponibles du 4 juin au 31 juillet :
●● L’esprit des lieux de Stéphane Manchematin et Serge Steyer, 91 min, 2018
Voyage au pays des sons, où un ingénieur sonore s’évertue à capturer les sonorités du monde naturel, bientôt suivi par sa jeune fille.
●● John Cage – Halberstadt de Pierre Hébert, 11 min, 2013
12e changement de note de la pièce de John Cage Organ²/ASLSP, destinée à être jouée sur une durée de 639 ans.
●● Rivière au tonnerre de Pierre Hébert, 8 min, 2011
Une paroi rocheuse de la Côte-Nord. Une méditation sur l’opacité et les fissures qui peuvent ouvrir sur l’infinité du sens.
●● Herqueville de Pierre Hébert, 22 min, 2007
Méditation sur un lieu. Herqueville, village de Normandie situé en contrebas d’une usine de traitement de déchets nucléaires.
●● Chants et danses du monde inanimé – Le métro de Pierre Hébert, 14 min, 1985
Observation des rapports d’agressivité dans le métro de Montréal; les gens qui s’y croisent et s’ignorent, les machines dévorantes qui y règnent.