Novembre est traditionnellement le mois du souvenir des défunts. Pour cette occasion, Tënk propose une escale de programmation en partenariat avec Frontières, la revue québécoise de recherche et de mobilisation des connaissances interdisciplinaires en études sur la mort. À partir d’expériences singulières, sensibles et intimes, les cinq documentaires qui composent cette escale abordent sans tabou la mort et le deuil entre gravité, pudeur et humour. À découvrir sur la plateforme du 5 novembre 2021 au 1er janvier 2022.
●● CHSLD de François Delisle (Québec, 2020, 20 min)
Une plongée dans la vie quotidienne et médicale d’une femme au terme de sa vie, où persistent le respect, l’amour et la dignité.
●● Nous la mangerons, c’est la moindre des choses de Elsa Maury (France/Belgique, 2020, 68 min)
Nathalie est bergère dans le Piémont Cévenol. Elle aime et mange ses moutons avec attention. Comment « bien mourir » pour ces êtres qui nous font vivre ?
●● Mizuko de Kira Dane et Katelyn Rebelo (États-Unis, 2019, 15 min)
Inspirée par un rituel bouddhiste pour pleurer les vies qui ne voient pas le jour, une cinéaste nippo-américaine réévalue ce que signifie mettre fin à sa propre grossesse.
●● Filme-moi ! de Lera Latypova (France/Russie, 2015, 62 min)
Novossibirsk, Sibérie profonde. Dans un crématorium où l’absurde côtoie le tragique, la mort réunit des gens que rien ne destinait à se croiser.
●● Exercices de disparition de Claudio Pazienza (France/Belgique, 2011, 48 min)
Est-ce que le deuil a une date de péremption, comme les yogourts ? Avec gravité, douceur et une bonne dose de burlesque, ce film-essai aborde la problématique du deuil de façon singulière et décalée.