Cette semaine, Tënk prend une pause de l’actualité bouillante du moment pour faire le plein de lumière et de poésie. Que ce soit à travers le portrait du député-poète Gérald Godin, de Louky Bersianik, Jovette Marchessault, Nicole Brossard et Gaill Scott, ces terribles vivantes qui ont révolutionné l’écriture en revendiquant la place des femmes dans la création et dans le langage, de Phyllis Lambert, Blanche Lemco van Ginkel, Denise Scott Brown et Cornelia Hahn Oberlander, ces femmes architectes qui ont osé rêver la ville pour mieux la façonner, Tënk vous propose d’aller à la rencontre d’artistes engagé.e.s.

Soucieuse de présenter le meilleur du documentaire et intéressée par tous ses médiums, la plateforme du documentaire inaugure une nouvelle plage, ÉCOUTE <www.tenk.ca/fr/d/%C3%A9coute> , qui proposera des créations documentaires sonores. La sélection a été confiée à deux artistes du son : Daniel Capeille (Le silence sur un fil) et Jenny Cartwright (Debouttes!). La première œuvre présentée, La nuit Myra Cree, est une balado de Magnéto qui explore la rencontre de Marie-Laurence Rancourt, jeune créatrice, avec la voix de Myra Cree, grande dame de la radio.

Tënk devient également l’hôte de la programmation de Ciné Vert, festival de films documentaires sur l’environnement. Cette édition, exceptionnellement offerte en ligne, mettra en avant cinq longs métrages documentaires sur la plateforme <www.tenk.ca/fr/d/partenaires/cine-vert> . Le 9 novembre prochain, les festivaliers.ères pourront voir gratuitement La vie est dans le pré de Éric Guéret, qui suit les actions de Paul François, agriculteur « grand céréalier », intoxiqué en 2004 par un herbicide de Monsanto qui mène un combat en justice contre le géant agricole.

Dès aujourd’hui sur Tënk :

●● La nuit Myra Cree de Marie-Laurence Rancourt, 116 minutes, 2020.
La rencontre de Marie-Laurence Rancourt avec une voix : celle de Myra Cree, grande femme de radio aujourd’hui décédée et ayant marqué le paysage nocturne radio-canadien.
●● Rêveuses de villes de Joseph Hillel, 81 minutes, 2018.
Quatre architectes exceptionnelles, des femmes exemplaires, des pionnières qui – depuis des décennies – travaillent, observent et façonnent la ville d’aujourd’hui et de demain : Phyllis Lambert, Blanche Lemco van Ginkel, Denise Scott Brown et Cornelia Hahn Oberlander.
●● Jazz, portrait d’une âme oubliée de Détroit de Arno Bitschy, 40 minutes, 2017.
Elle s’appelle Jazz. Une voix cassée, usée par la vie qui résonne tous les jeudis, dans le même club, pour les mêmes habitués, à Détroit

●● Godin de Simon Beaulieu, 75 minutes, 2011.
La vie et l’oeuvre du député-poète Gérald Godin. Une courtepointe cinématographique du Québec moderne, tissée par un amalgame d’archives d’exception.
●● Les terribles vivantes – Louky Bersianik, Jovette Marchessault, Nicole Brossard de Dorothy Todd Hénaut, 85 minutes, 1986.
Louky Bersianik, Jovette Marchessault et Nicole Brossard, trois auteures québécoises à la fois respectées et controversées se racontent.

By admin

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