Tënk est heureuse de présenter des films soigneusement sélectionnés à découvrir sur sa plateforme cet automne. Pour souligner la rentrée culturelle, de grands noms du cinéma seront mis de l’avant, l’actualité sera décryptée sous les regards perçants du documentaire et la crise d’Octobre sera réfléchie par le cinéaste Jean-Pierre Masse (La nuit de la poésie, FLQ).

Dès le 18 septembre, un fragment de l’œuvre d’Agnès Varda sera proposé avec trois films de la regrettée cinéaste : le puissant Black Panthers (1968), Ulysse (1983) et Daguerréotypes (1975). Mettant à l’honneur les voix de cinéastes femmes, la réflexion sur la condition afro entamée par Varda se poursuivra avec Ouvrir la voix (2015) de la cinéaste Amandine Gay où des femmes noires partagent leurs expériences de discriminations, à l’intersection de la race et du sexe.

Léa Roback, militante communiste et féministe québécoise nous a quitté.e.s il y a 20 ans cette année. Pour souligner son héritage autant pour le syndicalisme que pour le féminisme, Tënk présentera le portrait qu’en a fait la cinéaste Sophie Bissonnette : Des lumières dans la grande noirceur (1991). Le film propose une vision moderniste de l’histoire du Québec, du début du XXe siècle jusqu’aux années Duplessis, à travers les lumières de cette femme avant-gardiste.

Mariana Otero, cinéaste française connue internationalement sera également mise de l’avant à travers trois de ses documentaires les plus primés qui seront présentés sur Tënk en octobre. Entre autres, Histoire d’un regard (2019), qui fait le récit du photographe Gilles Caron, disparu au Cambodge à l’âge de 30 ans. En l’espace d’à peine six ans, il a été l’un des témoins majeurs de son époque, couvrant pour les plus grands magazines la guerre des Six Jours, Mai 68, le conflit nord-irlandais ou encore la guerre du Vietnam. Otero replonge dans les 100 000 clichés du photoreporter pour lui redonner une présence et raconter l’histoire de son regard si singulier.

À l’occasion des 50 ans de la crise d’Octobre, Tënk offrira également en octobre une escale de programmation toute spéciale conçue par le cinéaste et professeur Jean-Pierre Masse. Cinq films permettront de réfléchir au contexte socio-politique annonciateur des événements de 70, en plus de revenir sur les événements d’octobre. Ce sera l’occasion de découvrir FLQ, le premier film sur le Front de libération du Québec, réalisé par Masse en 1967, trois ans avant la crise, qui donne la parole à quatre fondateurs de l’organisation clandestine (Gagnon, Giroux, Lamoureux, Villeneuve). Une plongée historique qui sera également une occasion de réfléchir sur l’héritage de ces événements majeurs de notre histoire contemporaine.

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