La plateforme Tënk est heureuse de dévoiler les documentaires à venir prochainement en ligne. Disponibles pendant 8 semaines, les films proposés tressent de multiples parallèles avec l’actualité.

Du 2 avril au 29 mai

MIGRATIONS HUMAINES
Dernièrement, les images de migrants latino-américains tentant de traverser la frontière américaine ont refait les manchettes. En 2017, le réalisateur Hubert Caron-Guay réalisait un documentaire immersif qui rendait compte des chemins empruntés par les migrants vers les États-Unis. Destierros plonge au cœur de la confusion, des vertiges et des dangers de la route migratoire. À voir pour saisir cette problématique complexe.

PORTRAITS DE FAMILLE
Nombre de documentaires d’auteur abordent par le biais de l’intime de plus larges questionnements. Avec Le saint des voyous, la réalisatrice Maïlys Audouze questionne la résilience et la transmission à travers l’expérience d’enfermement de son père dans un pénitencier pour enfants. Émilie Serri, quant à elle, traite de l’appartenance culturelle au travers d’un film-collage entremêlant archives familiales et images trouvées de la Syrie. No Time for Tomorrow est un film de famille fait de matière empruntée, témoignage des effets de l’exil.

PORTRAITS DU QUÉBEC
Dans le bijou de l’ONF La vraie vie de Jacques Vallée, des centaines de Montréalais sont rassemblés tout l’été dans un camping organisé. Cette carte postale de 1971 fait connaître le quotidien du camping Deux-Montagnes, où les citadins recréent en plein air l’atmosphère dans laquelle ils vivent en ville. De son côté, Sylvain L’Espérance tisse avec Le temps qu’il fait une mosaïque de récits où s’entrecroisent les rêves et déceptions de Nestor, Lei, Pierrette, Mohamed, Hafida… Entre le nouvel ordre économique qui se profile et leurs existences, une résistance se dessine.

Du 9 avril au 5 juin

LES DÉSORDRES ÉCONOMIQUES, VUS PAR ALAIN DENEAULT
Dans cette escale, le philosophe Alain Deneault dévoile les coulisses d’un désordre économique grandissant. La voix de son maître de Gérard Mordillat et Nicolas Philibert, film phare sorti en 1978, permet de saisir de l’intérieur le discours du patronat à l’aune du néolibéralisme libéral. California Company Town de Lee Anne Schmitt pose un regard interrogateur sur le paysage des villes californiennes délaissées par les industries qui les ont créées – jadis villes prospères, aujourd’hui hantées par le déclin de la promesse américaine.

Un des secteurs les plus touchés par l’économie néolibérale est sans contredit celui de l’alimentation. Pendant deux ans, Nikolaus Geyrhalter a placé sa caméra au cœur des plus grands groupes européens agricoles pour nous offrir Notre pain quotidien, une épopée cinématographique aux allures de dystopie. Avec le film coup de poing Les dépossédés, Mathieu Roy invite le public à découvrir la paysannerie moderne dans divers pays et à comprendre ses relations avec la crise économique, l’exode rural et la diminution des ressources naturelles.

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