AZ Films est heureuse d’annoncer que Tout ce qu’il me reste de la révolution de Judith Davis prendra l’affiche au Québec le 24 mai prochain. Rappelons que le film a remporté le Prix du Jury au Festival du Film Francophone d’Angoulême 2018 dont Michel Côté faisait partie.
Écrit par Cécile Vargaftif et Judith Davis, qui joue le rôle principal, le film met en vedette Malik Zidi, Claire Dumas, Mélanie Bestel, Nadir Legrand, Simon Bakhouche avec la participation de Mireille Perrier.

Synopsis
Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être née « trop tard », à l ‘heure de la déprime politique mondiale. Elle vient d’une famille de militants, mais sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne et sa sœur a choisi le monde de l’entreprise. Seul son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, est resté fidèle à ses idéaux. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses.


A propos de Judith Davis
Alors qu’elle termine ses études de philosophie, Judith Davis rencontre comme spectatrice le collectif d’acteurs flamand Tg STAN. Elle change de vie, se forme à l’école de théâtre et rejoint Tg STAN pour un stage et deux spectacles. Elle tourne assez vite pour le cinéma et alterne rôles principaux (Je te mangerais, À une heure incertaine, Virage Nord…) et des rôles secondaires (Des vivants et des morts, Le Week-end, Viva la liberta, Trois souvenirs de ma jeunesse…) et collabore au théâtre avec l’artiste portugais Tiago Rodrigues et le québecois Mani Soleymanlou. Très tôt elle co-crée sa propre compagnie de théâtre, le collectif « L’Avantage du doute ». Depuis 2008, ils écrivent, jouent et mettent en scène collectivement. C’est au théâtre de la Bastille, leur partenaire historique, que L’Avantage du doute crée leur premier spectacle Tout ce qu’il nous reste de la Révolution, c’est Simon. Les thématiques de la pièce, le mélange de ses genres, et la forte complicité d’acteurs du collectif sont la source d’inspiration principale de Judith Davis, lorsqu’elle décide d’écrire son film, Tout ce qu’il me reste de la Révolution. Entre héritage intime et politique des an- nées 68-70 et dilemmes d’aujourd’hui, Judith raconte avec comédie et passion la quête utopique de son double de cinéma, Angèle. Un film à la première personne, écrit sur mesure pour une troupe, où histoire personnelle et engagements collectifs se font écho et invitent avec humour et l’air de rien le spectateur à (re)croire en son époque.

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