On le constate régulièrement en lisant les journaux, les mises à pied massives et fermetures d’entreprises sont de plus en plus fréquentes, en cette période d’austérité économique. Si certains salariés tirent bien leur épingle du jeu, il est parfois plus difficile de s’en sortir pour les travailleurs de plus de 50 ans.
Perdre son emploi est une réalité que vivent malheureusement, beaucoup de travailleurs en Lors des périodes de récession. Bien que cette réalité affecte la qualité de vie et hypothèque les finances des salariés qui en font les frais, la réalité est cependant, plus difficile pour les travailleurs âgés de 50 ans et plus. Ceci est encore plus vrai pour ceux qui ont œuvré au sein d’une même entreprise tout au long de leur vie active. De même, les formations acquises il y a plus de 20 ans, dans certains secteurs, risquent de ne plus convenir au marché du travail d’aujourd’hui. Comment un travailleur de plus de 50 ans peut-il arriver à réintégrer le marché du travail facilement?
Plusieurs travailleurs d’âge mur croient que leur expérience ne semble pas intéresser les employeurs, qui ne jurent que par les jeunes. Cependant, les 50 ans et plus, doivent miser leur personnalité, leur expérience, leurs compétences et leurs réalisations. C’est ce qu’ils doivent vendre aux employeurs potentiels puisque ces éléments présentent des avantages difficilement accessibles à la jeunesse. Il est cependant plus difficile de faire valoir ces atouts dans certains secteurs d’emploi, comme le multimédia par exemple, qui favorise les connaissances de pointe nouvellement acquises par les jeunes. Hormis ce secteur, il existe encore plusieurs entreprises qui ont besoin de gens d’expérience et plus particulièrement, pour pourvoir à des postes de direction.
Les 50 ans et plus jouissent de certains autres avantages inaccessibles aux jeunes travailleurs en ce qui concerne leur réseau de connaissances professionnelles et personnelles. Ils disposent donc de moyens supplémentaires aux journaux et à l’Internet, lesquels sont populaires auprès des jeunes, quand vient le moment d’effectuer une recherche d’emploi. Un homme d’une cinquantaine d’années qui a occupé un poste de représentant, par exemple, possède certainement un réseau de contacts incroyable. Il lui faut donc l’exploiter. De même, il fait laisser savoir à ses ex-collègues, anciens clients et anciens fournisseurs que l’on est à la recherche d’un emploi en leur disant clairement le type de poste recherché et tenter de voir s’ils ne pourraient pas vous mettre en relation avec des employeurs potentiels.
Étant donné votre vaste expérience au niveau des relations humaines, il vous est plus facile de vous adresser à la bonne personne quand vous contacterez une entreprise. Vous serez probablement moins effrayé qu’un jeune travailleur de vous adresser au directeur des ressources humaines. Vous serez également moins intimidé de faire le suivi d’une demande d’emploi et de vos contacts téléphoniques avec les employeurs. Cela vous permettra de réitérer votre intérêt pour le poste et de ne pas tomber dans l’oubli et de demander les raisons pour lesquelles votre candidature n’a pas été retenue.
Finalement, lors de la rédaction de votre curriculum vitæ, mettez en valeur votre expérience et vos réalisations qui devront primer sur votre formation qui n’est peut-être plus à jour dans certains domaines. Et surtout, n’y inscrivez pas votre âge, puisqu’il ’agit d’une information non essentielle dans un CV.
Laissez-vous quelques mois pour trouver un nouvel emploi. Passé ce délai, consultez un professionnel pour faire évaluer votre curriculum vitae et obtenir certains trucs. Sinon, tournez-vous vers un club de recherche d’emploi venant en aide aux 50 ans et plus.