Derrière la trilogie de l’UCC Dolorès[1], il y a Didier et Lyse Tarquin qui se chargent tous les deux des scénarios et des dessins de cette œuvre aux couleurs galactiques. Cette série de science-fiction se caractérise par le côté chaotique d’un futur où les plus forts détruisent les plus faibles. Mais il y a aussi tout un univers avec ses codes de survie et des repères historiques qui font de cette œuvre un ensemble cohérent.
D’ailleurs, on ne cessera pas de souligner la qualité graphique des planches qui sont à la fois riches et denses de cette BD qui nous permet de voyager dans des engins futuristes et de découvrir différents personnages. Certains sont musclés tandis que d’autres sont difformes comme ceux qui peuplent le « Terminus dernière chance ». Il y a les Rasseths un peuple mi-homme mi-singe et toute une armée de robots qui s’attaquent à l’équipe du Dolorès. Bien sûr, on ne peut se détourner de l’allure sexy de la belle Mony et des traits attirants de la flingueuses qui orne la carlingue du vaisseau Dolorès.
Jusqu’au bout du monde
Après avoir quitté Fort Messaoud, Mony et Kash se laissent portés par leur vaisseau spatial qui suit une route que lui seul connait, changeant de cap régulièrement comme pour brouiller les pistes à la recherche du cristal rouge.
L’état de santé de Kash se fragilise après chaque crise et au milieu de l’espace intergalactique, l’ennemi rôde avant d’attaquer à l’image des Rasseths qui tentent de désosser le vaisseau qui poursuit inlassablement son chemin en direction du bout du monde, une destination connue sous le nom du « Terminus dernière chance ».
Avec ce troisième tome qui s’intitule Cristal rouge, la saga de l’UCC Dolorès se conclut avec un final à couper le souffle et qui révèle tout ce qu’il faut savoir sur les origines de Mony et Kash.
Réda Benkoula
[1] UCC Dolores T.3 : Cristal rouge | Didier Tarquin (Scénariste, Dessinateur), Lyse Tarquin (Coloriste) | Glénat | 2021 | 64 pages