Le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon (Camille-Laurin), accompagné des candidats Méganne Perry Mélançon (Gaspé) et Pascal Bérubé (Matane-Matapédia), a pris un engagement important en faveur du développement des régions du Québec. « Ce qu’on va faire, c’est procéder à un rattrapage d’envergure et réparer une injustice quant aux investissements dans les infrastructures. Depuis plusieurs années, nos régions sont délaissées et nous allons changer ça », a-t-il résumé.

EN BREF

En matière de développement régional, le Parti Québécois s’engage à :

* Créer un PQI régional totalisant 70 G$, soit une enveloppe bonifiée de 11 G$; c’est un gain de 1,1 G$ par année qui permettra de rattraper le retard dans les investissements en région. * Mettre sur pied un ministère du Développement régional pour administrer cette enveloppe – muni d’antennes dans toutes les régions, il pourra collaborer efficacement avec les acteurs locaux. * Désigner le premier ministre d’un gouvernement du Parti Québécois comme ministre responsable de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

Le chef du Parti Québécois a insisté sur le fait qu’il est temps qu’on répare une injustice historique. « Le volet dédié aux régions du ministère des Affaires municipales a été aboli par les libéraux de Philippe Couillard, et visiblement la CAQ se plaît dans la même voie. Conséquence : en région, partout au Québec, et souvent depuis plusieurs décennies, les infrastructures souffrent d’un sous-financement chronique; nous l’évaluons, sur les dix dernières années, à environ 5 G$. Nous, au Parti Québécois, nous nous engageons à offrir aux citoyens de toutes les régions les moyens de développer leurs milieux tel qu’ils l’entendent, afin d’assurer leur prospérité et de corriger une réelle injustice », a déclaré Paul St-Pierre Plamondon.

« Pour ce faire, nous créerons un plan québécois des infrastructures – un PQI – régional dont le budget sera bonifié de 1,1 G$ par année, soit d’environ 11 G$ au total, pour se chiffrer à 70 G$. Ces sommes, représentatives du poids démographique des régions, seront entièrement consacrées à combler le déficit en infrastructures dans les régions du Québec. Sera responsable de l’administration de ces sommes un ministère du Développement régional, qui aura comme mandats principaux d’harmoniser l’offre de services gouvernementaux sur le territoire, de cibler les besoins spécifiques, et de travailler de concert avec des instances décisionnelles en région. Il aura, en outre, des antennes partout au Québec; à nos yeux, c’est la meilleure façon non seulement de répondre aux besoins des régions, mais aussi de leur permettre de décider elles‑mêmes des projets à mettre en avant, selon la réalité qui est la leur », a ajouté Pascal Bérubé, réitérant ainsi le plaidoyer historique du Parti Québécois en faveur de la décentralisation des pouvoirs et des décisions.

La région de la Gaspésie illustre à merveille la situation. « Il y a assez, voire beaucoup trop longtemps que plusieurs projets sont en attente; je pense à la route 132 qu’on doit refaire à répétition, au Château Dubuc, qui menace d’être emporté par la mer et, bien évidemment, au train jusqu’à Gaspé, qu’on attend depuis des années. Tous ces délais ont bien sûr des conséquences sur le quotidien des citoyens, en plus d’alimenter le cynisme; quand on a l’impression de toujours passer en dernier, que l’administration centrale est indifférente à nos besoins et que nos demandes sont ignorées, c’est ce qui arrive », a pour sa part souligné Méganne Perry Mélançon.

En effet, dans les régions, le manque d’investissements devient inévitablement synonyme de services publics insuffisants. « Un peu partout, on manque de logements sociaux, on manque de places en garderie… pour les ménages à faibles revenus, pour les familles, c’est intenable. Nous devons agir, il y a trop longtemps que nos régions sont négligées! Mais agissons intelligemment : Québec doit répondre aux besoins des régions, et non l’inverse. Nous avons compris cette évidence, au Parti Québécois. Et nous comptons ramener l’équité dans la répartition des investissements », a poursuivi Paul St-Pierre Plamondon.

Le chef du Parti Québécois a également pris un important engagement quant au rôle qu’il jouera pour la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine dans un éventuel gouvernement péquiste. « J’annonce aujourd’hui, ici, à Sainte-Anne-des-Monts en Haute-Gaspésie, un engagement important : à titre de premier ministre, je présiderai le comité interministériel pour la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. En d’autres mots, sous notre gouvernement, le premier ministre du Québec sera le ministre responsable de la région. René Lévesque est né ici, en Gaspésie. Bernard Landry s’y est beaucoup investi, comme Pauline Marois. Je continuerai le travail, et on ira encore plus loin! »

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