EN BREF
* Un gouvernement du Parti Québécois s’engage à déposer, dans les 100 premiers jours d’un mandat, une réforme de la loi 101 pour réellement freiner et inverser le déclin du français au Québec. * Plus personne ne peut nier le fait qu’il y a une urgence linguistique au Québec; face à ce constat, le Parti Québécois s’engage à poursuivre l’œuvre historique de Camille Laurin et à agir sur la question linguistique. * Le Parti Québécois est le seul à proposer de véritablement renverser le déclin du français au Québec, tous les autres partis s’étant rangés derrière les demi-mesures superficielles de la CAQ. * Nous nous engageons à agir là où la CAQ a échoué : en appliquant la loi 101 au cégep et en imposant une immigration économique francophone, notamment.
Les données publiées par Statistique Canada le 17 août dernier démontrent que le déclin du français continue de s’accélérer et que le poids démographique des francophones au Québec et au Canada ne cesse de diminuer. Pendant que les autres partis politiques ne souhaitent plus revenir sur la question linguistique – certains méprisant même les inquiétudes des Québécois à ce sujet –, le Parti Québécois, lui, s’assume pour vrai et propose un plan courageux qui permettra de renverser la tendance. « L’heure n’est plus aux demi-mesures, aux demi-vérités ni aux opérations marketing, comme le fait la CAQ; l’heure est à l’action : nous devons adopter des mesures structurantes, comme l’application de la loi 101 au cégep, l’immigration économique 100 % francophone, la création d’un bureau de promotion du contenu culturel québécois, la modification du statut bilingue des municipalités comptant moins de 33 % de résidents anglophones et, surtout, l’identification de cibles mesurables quant aux transferts linguistiques et au français langue d’usage. Le Parti Québécois vise à faire passer les transferts linguistiques des allophones à 75 % vers le français d’ici 10 ans, tout en inversant la courbe du déclin du français pour retourner aux niveaux de 2011, soit à 82 % de Québécois ayant le français comme principale langue d’usage. L’avenir du français au Québec est en jeu; il y a une réelle urgence d’agir et seul le Parti Québécois est capable de renverser la tendance », lance son chef, Paul St-Pierre Plamondon.
Tous les experts et les démographes confirment que la loi 96 de la CAQ ne renversera pas le déclin du français. Refuser d’appliquer les seules mesures qui peuvent renverser le déclin, c’est donc être complice dudit déclin. Et c’est ce que la CAQ est.
Paul St-Pierre Plamondon invite dès lors toutes les Québécoises et tous les Québécois inquiets de l’avenir du français à se rallier au mouvement péquiste. « Le français, c’est le socle de notre culture, c’est ce qui nous distingue comme peuple. Jamais nous ne resterons les bras croisés devant le déclin de notre langue! J’invite donc toutes celles et tous ceux qui ont à cœur notre avenir linguistique à faire le bon choix le 3 octobre prochain, à choisir l’action plutôt que la résignation. Au Parti Québécois, nous avons choisi l’action. »
La seule solution à long terme, c’est l’indépendance
« Il faut voir la vérité en face : seule l’indépendance du Québec nous permettra de réellement protéger notre langue. Le Québec n’a d’autre destin dans la fédération canadienne que la décroissance de sa nation, de sa langue et de sa culture. Au Parti Québécois, nous avons l’ambition d’un avenir meilleur pour le Québec grâce à l’indépendance et nous l’assumons, pour vrai », a conclu Paul St-Pierre Plamondon.