Vincent Appelby nous revient aujourd’hui avec son 2e album intitulé Maladie d’écran, une oeuvre percutante qui confirme la pertinence de l’artiste. Musicalement plus moderne que l’album précédent (En éveil, 2016), Maladie d’écran décrit cette fois une société oisive et dépendante à une vie virtuelle, dans laquelle Appelby s’inclut lui-même. Il fait le constat d’un environnement qui se résume à un écran. Sur une trame pop rock, voire « n’roll » extirpant aux seventies quelques guitares saturées, il jette un regard critique sur ce qui l’entoure, sans s’épargner, penchant plus vers une critique du monde moderne qu’une contemplation passive.
«Déjà quand j’avais fini En éveil, mon premier album, j’avais des chansons pour faire un deuxième, mais je n’avais aucune ligne directrice. Un moment donné, certaines chansons ont commencé à avoir un lien entre elles et c’était souvent l’influence de la technologie dans nos vies. Cette influence, je lui donne le surnom de »Maladie d’écran ». Bien sûr, je ne veux pointer personne du doigt, l’album ne se voulant pas du tout une critique de la société, mais plutôt un récit sur des moments parfois cocasses de la vie moderne. L’album ne parle pas seulement de la technologie, quelques chansons étant plus personnelles. Elles peuvent toutefois avoir un double sens intéressant avec le sujet principal de l’album.» -Vincent Appelby
Enregistré par Sam Woywitka et mixé par Patrick Krief au studio d’Indica Records, au Madame Wood et au Mixart, l’album reste franchement pop, aux refrains accrocheurs et mélodiques, aux teintes rock permises par les nombreux instruments percussifs. En tant que réalisateur, Vincent Appelby s’est entouré de musiciens magiciens pour la production de l’album : Charles Blondeau (KROY), Volodia Schneider (Aliocha), Isaac Symonds (Half Moon Run), Jeff Louch (Plants and Animals), Mat Vezio (Antoine Corriveau), Mariane Bertrand (Elliot Maginot), Julie Boivin (Klô Pelgag), Francis Faubert et Martin Landry (Mario Peluso).