Le Cinéma Moderne est heureux de proposer une foule de nouveautés pour attendre l’été! Toujours soucieux d’accueillir un cinéma de qualité sur grand écran, le Cinéma Moderne présentera le nouveau documentaire de Penny Lane, Hail Satan?, sur l’Église de Satan, désormais reconnue comme religion officielle aux États-Unis. On retrouvera également Sofia, un film de Meryem Benm’Barek, récompensé à Cannes du meilleur scénario dans la catégorie Un Certain Regard, ainsi qu’à Cinémania pour le Prix Jeunesse francophone TV5. Se passant au Maroc, le film raconte les difficultés d’une grossesse non désirée dans un pays où les relations hors mariage sont interdites. Aussi de passage à Cannes en 2018, Asako I et II, du cinéaste japonais Ryūsuke Hamaguchi, sera présenté pendant le mois de mai.

Parmis les autres nouveautés, la fiction russe Leto de Kirill Serebrennikov, nous transportera dans l’univers de mélomanes contrebandiers dans l’Union soviétique des années 80, peu avant la perestroïka, tandis que Zagros, un documentaire signé Ariane Lorrain et Shahab Mihandoust, nous fera découvrir l’Iran et les créations artisanales de ses tisserandes de tapis. Lauréat du Prix spécial du jury du Festival de Locarno, M, documentaire de la cinéaste Yolande Zauberman, sera aussi présenté au Cinéma Moderne. Tourné en yiddish à Bnei Brak, M lève le voile sur la pédophilie dans les milieux orthodoxes juifs en Israël.

En plus des nouveautés, le Cinéma Moderne est de retour avec ses séries, dont ses rétrospectives sur les cinéastes marquants. En plus de la rétrospective Ryūsuke Hamaguchi, qui aura lieu du 9 au 13 mai en présence du cinéaste, les cinéphiles pourront voir les films de Lav Diaz, qui reviendra tout juste de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes, dans une rétrospective débutant le 31 mai.

Les petits cinéphiles ne seront pas en reste avec la programmation Petits Modernes, qui leur donnera l’occasion de voir la nouveauté Mia et le lion blanc (Gilles de Maistre), en plus de Pachamama (Juan Antin), Le grand méchant renard et autres contes (Benjamin Renner et Patrick Imbert) et la sélection des P’tites vues du festival REGARD, qui sont toujours à l’affiche.

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