La plateforme Tënk est heureuse de présenter des films à découvrir à la maison. Les cinéphiles pourront profiter des dernières semaines de vacances avec des oeuvres choisies par une équipe chevronnée. Pour donner le coup d’envoi à sa rentrée culturelle, la plateforme rendra accessible Rumble : Le rock des Indiens d’Amérique de Catherine Bainbridge à partir du 4 septembre. Notamment primé à Sundance, à Hot Docs et aux Prix Écrans canadiens, le film s’attarde à l’impact de la musique autochtone en Amérique sur le développement de la musique rock et met de l’avant les propos de Martin Scorsese, Iggy Pop, Buffy Sainte-Marie, Quincy Jones et Slash.

Aussi, l’équipe de Tënk fera un focus sur la réalisatrice Alice Diop, née en banlieue parisienne de parents sénégalais. Elle s’intéresse au quartier dans lequel elle a vécu, Aulnay-sous-Bois, et à ses habitants, avec un regard sûr et précis, à la fois empathique et analytique. On retrouvera sur la plateforme en primeur trois de ses documentaires, soit: La Mort de Danton, La permanence, et Vers la tendresse (César 2017 du meilleur court-métrage).

À l’occasion de la 32e édition des États généraux du film documentaire de Lussas – important festival régional français ayant mené à la genèse du projet Tënk – une sélection de trois films coups de cœur sera proposée: Demons in Paradise (Jude Ratnam), Une fille de Ouessant (Éléonore Saintagnan) et Pour votre confort et votre sécurité (Frédéric Mainçon).

La carte blanche au Wapikoni mobile se conclura avec la présentation de deux courts métrages poétiques et engagés : Nous nous soulèverons (Natasha Kanapé Fontaine) et White Noise (Joleen Mitton).

Tënk invitera également le spectateur à découvrir l’étrange Une histoire pour les Modlin (Sergio Oksman), film construit à partir d’archives familiales retrouvées dans les poubelles d’une rue madrilène qui retrace le parcours d’une famille mystérieuse en exil.

Dès le 28 août, la plateforme mettra à l’honneur des individus aux parcours singuliers. Le cinéaste autodidacte René Bail sera mis de l’avant avec la diffusion de son film-phare, Les Désoeuvrés, précurseur de la nouvelle vague du cinéma direct et témoin d’un Québec en mutation. La Maison (Mali Arun) raconte le quotidien d’un homme en marge, qui se bat pour continuer à vivre dans sa maison en ruines, alors que La Taule (Jonas Mekas), met en lumière la vie de prisonniers dans un camp d’entraînement japonais en 1957. La programmation visitera également le globe au rythme de la musique avec Le festival panafricain d’Alger 1969 de William Klein. Elle proposera aussi le court métrage Trigger Warning (Scott Fitzpatrick) qui s’inspire d’une série d’objets anodins ayant été confondus avec des armes à feu par la police américaine lors d’altercations avec des citoyens innocents.

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