Après quelques mois d’attente, la suite d’Aristophania est enfin publiée aux Éditions Dargaud, immergeant par la même, les lecteurs dans cette saga aussi passionnante qu’intrigante. Tel que l’on pouvait s’y attendre, le Roi banni a fait son entrée dans le deuxième tome d’Aristophania, une œuvre imaginée par Xavier Dorison et Joël Parnotte qui se chargent respectivement du scénario et du dessin. Les deux bédéistes qui ont déjà collaboré ensemble dans Le Maître d’armes, réussissent à cultiver le mystère dans cette bande dessinée qui est présentée en quatre actes.
En effet, après Le Royaume d’Azur, qui introduisait le personnage de la mystérieuse Aristophania et protectrice des enfants Francoeur, nous replongeons un peu plus dans l’univers mystique de cette série qui se déroule dans la France du début du 20e siècle. La source Aurore que convoite du Roi banni « est à l’index et il est interdit de la mentionner » comme le rappelle la Reine d’Azur. Pourtant Aristophania est convaincu que Basile, Victor et Calixte Francoeur sont les seuls remparts contre le mal qui menace l’équilibre du royaume.
Si le titre de ce 2e volume est Progredientes, c’est parce que les jeunes Francoeur sont Les Progredientes et ils sont amenés à « faire des progrès » pour apprendre à maitriser des pouvoirs dont ils ignorent l’existence. Le chemin est long et il est parsemé d’embuches comme on peut le découvrir dans les 64 pages du livre.
L’univers qui est imaginé par les auteurs nous transporte ainsi dans une autre époque sans toutefois perdre de vue la trame des évènements où le suspense est constamment présent.
En attendant de clore cette palpitante et lire les deux derniers volumes La Source Aurore et La Montagne rouge, les lecteurs peuvent s’attarder sur la qualité des dessins et la foultitude de détails qui font d’Aristophania une série originale.
Réda Benkoula