Le dernier film dramatique de David Frankel réunit une distribution à faire tourner la tête (Will Smith, Kate Winslet, Keira Knightley, Edward Norton …).

L’histoire : Un brillant cadre en marketing perd sa fille de six ans et sombre dans la dépression sous le regard impuissant de ses associés et néanmoins amis, au risque d’entrainer leur entreprise de marketing dans l’abime. Le père passe ses journées à ruminer, à jouer aux dominos et à écrire à ceux qu’il tient pour responsable de sa perte : le Temps, l’Amour et la Mort. Les associés, voyants l’entreprise péricliter, espèrent provoquer une prise de conscience chez leur ami ; et c’est à l’aide de trois comédiens qu’ils échafaudent une mise en scène ou la Mort, le Temps et l’Amour viennent confronter le père éploré.

Le thème choisi n’est certes pas facile à savoir : la perte d’un jeune enfant, le deuil, la conception de la vie après un tel bouleversement. Pourtant, on peut reprocher au scénario la façon d’aborder le sujet qui reste très linéaire. Le film peine à s’élever par manque de subtilité : tout est attendu, prévisible et mâché pour le spectateur.

Les acteurs larmoient de bout en bout, sans relief et n’arrivent pas à être convaincants au point où la prestation est tout juste correcte pour un téléfilm.

Il faut reconnaitre néanmoins que le seul élément qui soit mis en relief dans ce film est la ville de New-York avec de jolies prises de vues aériennes, des lieux colorés et illuminés par les décorations de Noël, ce qui rend cette ville vibrante… presque à taille humaine.

Fouad Osmani

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