Ce fut un 10 décembre 1948, que les Nations Unies ont adopté à l’unanimité la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Depuis, ce jour nous inspire pour les célébrer.

Un survol rapide révèle que beaucoup d’Humains et dans plusieurs parties de notre planète, continuent de souffrir des guerres, de génocides, de l’injustice, de la discrimination, de l’exclusion, de la famine, de la domination, de l’exploitation, de la violence, etc.

Beaucoup de personnes et de groupes demeurent privés de leurs droits à la vie, à l’expression, à l’opinion, à la conscience et à l’existence dans la dignité.

Les femmes, les enfants, les ainés, les handicapés et les minorités en sont les groupes les plus vulnérables, exposés à l’atteinte flagrante des droits.

Les Palestiniens, et d’autres peuples en Afrique, en Asie, au Moyen Orient, en Amérique et bien ailleurs, incarnent le sort des damnés de la terre et continuent de subir et de souffrir de la domination et de ses effets.

Certes, la civilisation contemporaine a accompli beaucoup de progrès dans bien des domaines, dont la technologie; cependant elle demeure bien arriérée en ce qui concerne les droits de l’Homme. Il faut avouer que la logique de pouvoir, de puissance et des intérêts demeure un contexte favorable au piétinement des droits de l’Homme, et où l’humanisme ne s’y reconnaît pas.

L’espoir demeure de mise, à condition de soutenir son message par une conduite, une attitude et une opinion favorables au respect de l’Homme et de ses droits. Il va falloir que chacun de nous œuvre dans la limite de ses responsabilités, dans le sens du respect de l’Homme et de ses droits. Commençons par nous-même, à travers nos petits gestes au quotidien, de dénoncer les abus qui menacent la dignité humaine, et manifester dans tout ce que nous faisons, du respect à l’autre, à ses choix, opinions et conscience et peu importent ses origines.

Encourageons un système éducatif inclusif et respectueux de l’autre, fondé sur un sens de l’altérité reconnaissant l’autre et respectueux de ses droits.

Il y a un effort à faire pour transformer les mots et slogans en actes et gestes concrets. J’admets que ce n’est pas facile à l’homme d’abandonner le confort de son autoritarisme et de cesser les abus qui s’en suivent, mais il faut s’y mettre.

Cessons de nous comporter en dieux humains qui jugent tout ce qui bouge. Aucune religion, ni aucune pensée n’érigent l’humain en juge de son prochain. Par contre, elles recommandent toutes à l’humain de se conduire dans le respect de l’autre et à exister dans la dignité.

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