Encore une fois les déclarations scandaleuses du candidat républicain aux présidentielles américaines, Donald Trump viennent secouer l’opinion publique. À sa dernière sortie médiatique, il a déclaré le 8 décembre dernier vouloir empêcher les musulmans de rentrer aux USA.

Il n’en est pas d’ailleurs à sa première sortie médiatique, lui qui a déclaré vouloir ériger un mur entre le Mexique et les USA pour empêcher les mauvais Mexicains d’y entrer; lui qui a déclaré : pour combattre le terrorisme, il demanderait à M. Bill Gates de « couper Internet ».

Morale de l’histoire : la radicalisation et la folie ne sont pas exclusives aux petits exclus des banlieues en phase de suicide; mais peuvent aussi prendre au piège, même un candidat aux présidentielles du plus puissant pays de la planète.

Donald Trump moule ainsi son message dans le ridicule et y trouve plaisir; cependant ce qui fait peur ce sont ses partisans qui font la démonstration d’une montée fulgurante de la xénophobie, de la stigmatisation et de l’islamophobie.

Il n’y a pas de mal à le répéter : la folie et la radicalisation traduisent un malaise social profond.

Concentrer l’attention exclusive sur les noms musulmans, alors que les gestes de violence, de haine et de folie n’ont ni frontières, ni religions, c’est une façon de nourrir davantage les Donald Trump et ses supporteurs et nourrir davantage la xénophobie, la stigmatisation, la division.

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