Charles Bender, président de Terres en vues Et André Dudemaine, directeur du festival Présence autochtone, en association avec le RICAA ont présenté la soirée de clôture de Présence Autochtone 2016.

En première mondiale le film Le Cercle des Nations a clôturé la vingt-sixième édition de Présence autochtone en présence de nombreux invités internationaux à l’auditorium de la Grande Bibliothèque, 475, boulevard de Maisonneuve Est.

Un bilan positif

Le 26e festival Présence autochtone s’est achevé sur une note internationale avec la présentation en première mondiale du film choral Le cercle des nations, une initiative du RICAA (Réseau international de création audiovisuelle autochtone, fondé en 2014 par le Wapikoni avec plusieurs organismes partenaires). Le volet international de cette édition a été un des points marquants puisque les commissaires Leo Koziol, directeur du festival de films Wairoa Maori, et Deborah Walker, de l’Université d’Auckland sont venus de Nouvelle-Zélande pour participer à Mana Wairoa Maori Pacifica, une présentation de court-métrages en provenance du Pacifique Sud. 

De façon générale, le public a été fidèle; dans les salles de cinéma, les séances ont connu une augmentation de 15 % par rapport à l’an passé. « Nous sommes particulièrement fiers cette année de la qualité de notre programmation cinématographique qui manifeste un souci constant de présenter les films les plus significatifs issus des Premières Nations du monde entier » a déclaré André Dudemaine, directeur du festival.

Les expositions Pulpe Fiction de l’artiste abénaki Sylvain Rivard présentée à la Guilde canadienne des métiers d’art tout comme celle de Riel Benn à l’Espace culturel Ashukan ont été très bien fréquentées et soulignées par les médias.

Le site extérieur, sur la place des Festivals – maintenant baptisée Makushamit par la Commission de toponymie sauvage – a eu une assistance qui correspond à celle mesurée par une firme indépendante il y a deux ans – soit 260 000 personnes sur les quatre journées. Les concerts en soirée ont été les plus suivis avec le Défilé de l’amitié Nuestroamericana, qui, le samedi 6 août, a rempli l’espace durant plusieurs heures. Le restaurant de plats amérindiens a eu une formidable clientèle qui s’est régalée des mets offerts et surtout, une première au Canada, a pu apprécier la « soupe à la roche » préparée selon une tradition précolombienne dans la région de Oaxaca (Mexique) par Cesar Gachupin de Dios venu spécialement pour l’occasion.

Le festival tient à remercier toutes les institutions et partenaires privés qui ont permis cette 26e édition, particulièrement Québécor, le grand partenaire de l’événement, ainsi que les gouvernements du Canada et du Québec, les conseils des arts du Canada, Québec et de Montréal, Tourisme Montréal et APTN.

 

Crédit photo : Hadjira Belkacem

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